Alors que le scandale des milliards de dirhams de subventions accordées aux importateurs de viandes rouges continue de secouer la classe politique, les partis de la majorité tentent d’étouffer l’affaire en refusant la création d’une commission d’enquête parlementaire, réclamée par l’opposition. Pendant ce temps-là, le gouvernement Akhannouch semble inventer une nouvelle manière de concevoir et calculer les dépenses fiscales. Dans cet entretien, l’économiste Fouzi Mourji estime que l’opération a profité clairement aux intermédiaires, et non pas aux consommateurs. Selon lui, affirmer qu’il n’y a pas eu de manque à gagner pour le budget de l’État relève de l’exagération.