À Casablanca, la promesse de rues piétonnes apaisées laisse place à une réalité plus désenchantée. La rue du Prince Moulay Abdellah, la rue de Jura ou encore la rue de Normandie, pensées comme des havres de tranquillité à l’écart du trafic, illustrent aujourd’hui pour certaines le décalage entre l’ambition initiale et leur état actuel. Ces espaces, autrefois vitrines d’un urbanisme audacieux, rappellent que la réussite d’une piétonnisation ne se mesure pas seulement à l’inauguration, mais exige un entretien constant et une vision d’ensemble. Témoignages.