Certes l’activité au quartier Habous n’est pas aussi considérable qu’avant la déclaration de l’état d’urgence sanitaire pour cause du Covid-19. Mais l’affluence que connaissent les magasins et boutiques de cet important lieu de commerce, durant ces jours-ci, à l’occasion de l’approche de l’Aid El-Fitr, a redonné espoir aux commerçants très affectés par la pandémie.
Les habits traditionnels ont la cote, et les clients ne manquent pas à l’appel. «Mais ce sont surtout les habits pour enfants qui sont les plus demandés et que nous parvenons à écouler. Ceux des grands, en revanche, vont sans doute attendre encore des jours meilleurs», déclare un commerçant de la place, qui estime que «c’est l’insistance des enfants qui accule les parents à satisfaire leur demande.»
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Pour cet homme d’un âge respectable, l’activité se porte tant bien que mal. «D’habitude, en pareille période de l’année, c’est généralement le soir que nous vendons plus et mieux. Mais là, avec le couvre-feu, on est obligés de faire avec», ajoute-t-il. Et de craindre qu’après l’Aid, le commerce stagne et l’activité soit au point mort.
«Mais, en tout cas, c’est beaucoup mieux que l’année précédente», disent d’autres commerçants. Quant aux prix, ils sont encourageants et il y en a pour toutes les bourses. C’est ce que confirment des clients rencontrés sur les lieux pour qui rarement qualité et prix étaient aussi au rendez-vous. Et tous expriment leurs vœux de voir le couvre-feu levé et la pandémie disparue.
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