Voici une autre ville sous forme de chantier à ciel ouvert dans le Souss: Tiznit, une fois aboutis les multiples projets qui y sont programmés, devrait pratiquement changer de physionomie. «La ville a récemment vu le lancement de plusieurs projets de réhabilitation en partenariat avec différents intervenants», affirme Brahim Id El Kadi, vice-président du Conseil communal, en charge des travaux.
Notre interlocuteur cite, entre autres exemples, la réhabilitation de la vieille médina, entre Bab Aït Jerrar et Bab Lekhmiss, avec des travaux de revêtement, en plus de la rénovation de la place Sidi Boujbara qui abrite un espace vert.
Selon la même source, les travaux de réhabilitation concernent aussi la grande mosquée de la ville et le parc Zerktouni, pour une enveloppe globale de 13 millions de dirhams, en association avec différents partenaires, dont le ministère de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Politique de la ville.
Cependant, le grand chantier structurant de la ville reste sans conteste le Complexe Ammouri Mabrek, portant le nom de l’un des plus célèbres chanteurs du Souss. Ce projet culturel comprend une médiathèque, une salle d’informatique ainsi que des espaces de jeux pour enfants. Viendra aussi, en complément, le complexe socioculturel du quartier Boutini, dont les travaux sont quasiment achevés.
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Last but not least, au chapitre de la gestion des déchets ménagers, la ville sera bientôt dotée d’une nouvelle décharge, dont le taux de réalisation actuel approche les 80%.
Mansour Mansouri, directeur provincial de l’Habitat, affirme que l’action de son département dans la ville de Tiznit est élaborée selon trois axes: le renforcement des infrastructures routières, des places publiques et des espaces verts (pour un budget de 17 millions de dirhams), la réhabilitation de la vieille muraille (pour un budget de 9 millions de dirhams) ainsi que le traitement des bâtisses menaçant ruine, pour lequel une enveloppe de 24 millions de dirhams a été mobilisée.