Tétouan: une influenceuse condamnée à 10 mois de prison avec sursis

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Revue de presseLe tribunal de première instance de Tétouan vient de condamner une influenceuse, poursuivie pour diffamation à l’encontre des femmes, à 10 mois de prison avec sursis. Cette revue de presse est tirée d’un article d’Al Akhbar.

Le 13/06/2024 à 20h42

Le tribunal de première instance de Tétouan vient de condamner une influenceuse à six ans de prison avec sursis et une amende de 5.000 dirhams pour, entre autres, diffamation.

C’est ce que rapporte Al Akhbar dans son édition du vendredi 14 juin, expliquant que cette femme, très connue sur les réseaux sociaux, a récemment diffusé un live sur Facebook dont le contenu a été considéré comme une atteinte aux femmes. C’est d’ailleurs une association locale qui a fait éclater cette affaire après avoir porté plainte contre cette influenceuse.

Cette dernière avait nié toute volonté de porter atteinte à l’image des femmes, et plus particulièrement à celles de Tétouan. Mais l’association de défense des droits de l’homme a dénoncé des propos sur les femmes mariées qui, selon l’influenceuse, se retrouveraient parfois contraintes de se déplacer à Tanger pour se prostituer ou simplement accéder à des boites de nuit.

Suite à cette plainte, une enquête a donc été ouverte, durant laquelle l’accusée a nié les accusations. Selon les sources d’Al Akhbar, elle a rappelé lors des auditions qu’elle-même faisait partie du tissu féminin de Tétouan. Elle a également avancé avoir défendu les droits des femmes plusieurs fois. Mais cela ne l’a pas empêchée d’être condamnée pour les faits dont l’a accusé l’association.

Le quotidien rapporte que les services concernés traquent ce genre de pages sur les réseaux sociaux. Certaines d’entre elles se sont spécialisées dans le dénigrement, la diffamation et le chantage, ciblant parfois même des personnalités. Certaines d’entre elles, ajoute la même source, sont bien structurées et obéissent à des agendas bien déterminés. D’ailleurs, à plusieurs reprises, les auteurs de ces pages ont été condamnés.

Par Fayza Senhaji
Le 13/06/2024 à 20h42