Tanger: les autorités sévissent contre la location de motos pour cascadeurs

Une scène d'un rodéo de motos à Harhoura (Y.Mannan/Le360).

Revue de presseDans la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceïma, de plus en plus de voix s’élèvent pour exiger des autorités compétentes une action ferme contre l’anarchie qui règne dans le secteur de la location de motos. Les détails dans cette revue de presse qui provient du quotidien Al Akhbar.

Le 23/05/2025 à 19h20

Malgré les campagnes de sécurité routière menées dans le Nord, le phénomène des conducteurs de motos qui enfreignent de manière flagrante le code de la route persiste. Leurs conduites spectaculaires et dangereuses continuent de menacer la sécurité des usagers et de mettre en péril personnes et biens.

Bien plus, ce phénomène commence à prendre des dimensions alarmantes dans les villes de Tétouan, Martil, M’Diq et Fnideq dans la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceïma, fait remarquer le quotidien Al Akhbar dans son édition du week-end des 24 et 25 mai.

Selon les sources du quotidien, la prolifération des agences de location de motos non conformes à la réglementation est à l’origine du problème. Ces établissements louent des deux-roues à des mineurs qui se lancent ensuite dans des courses-poursuites dangereuses, menaçant leur propre sécurité et celle de leur entourage.

«Plusieurs voix dans le Nord appellent aujourd’hui les autorités compétentes, notamment les communes et les autorités locales, à règlementer ce secteur, en imposant des contrats avec des clauses claires, interdisant la location des motos aux mineurs et de mettre en place des commissions permanentes pour assurer le suivi et le contrôle, puisque l’approche sécuritaire, à elle seule, ne suffit pas pour mettre un terme au phénomène dans lequel la responsabilité de la famille est également engagée», peut-on lire.

En attendant la mise en place de cette approche globale, poursuit Al Akhbar, les services sécuritaires sont à l’œuvre, notamment aux heures de pointe, pour rappeler à l’ordre les conducteurs de motos qui ne respectent pas le code de la route, en roulant sans casque, sans papiers ou sans permis de conduire pour des motos de plus grande cylindrée, sans oublier les conducteurs de motos dont les kits des cylindres ont été modifiés, pour augmenter leur puissance.

Par Mohamed Younsi
Le 23/05/2025 à 19h20