Cette insuffisance en eau, aggravée par le dessèchement des puits en raison de la faiblesse des précipitations de cette année, préoccupe grandement les agriculteurs.
A l’heure actuelle, les autorités territoriales n’ont toujours pas eu recours ni aux coupures d’eau courante, alimentée par les réseaux de l’ONEE, ni à l’approvisionnement en eau via notamment des camions-citernes.
Interrogés par Le360, plusieurs agriculteurs se sont plaints de ce stress hydrique, qui peut entraîner des conséquences négatives sur leur vie: l’exode rural, dans des cas extrêmes, pourrait être une porte de sortie pour certains de ces paysans, ce qui leur permettrait d’échapper à cette grave crise.
Lire aussi : Stress hydrique: l’ONEE mobilise ses troupes en amont de la période estivale
Au cours de la visite réalisée par Le360 dans cette commune rurale, qui relève du district de Sidi Allal El Bahraoui, les agriculteurs interrogés ont aussi regretté la fermeture pure et simple de plusieurs fontaines d’eau, qui les approvisionnaient à Aït Mallek.
Ces fontaines sont branchées à un réseau d’adduction de l’eau de l’Office national de l’électricité et de l’eau (ONEE).
Les agriculteurs ont également déploré le prix élevé du raccordement de leur foyer au réseau de l’ONEE.