Quel sort pour les cliniques du docteur Tazi?

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Revue de presseKiosque360. Le sort de la clinique des spécialités Achifaa à Casablanca et des autres structures appartenant au Dr Hassan Tazi reste incertain, après l’arrestation du propriétaire et des principaux responsables. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien Al Ahdath.

Le 27/04/2022 à 18h14

Les médecins, infirmiers, techniciens et autres cadres de la santé, ainsi que le personnel administratif exerçant dans les cliniques du Dr Hassan Tazi, à Casablanca, ne savent plus à quel saint se vouer. Leurs salaires et leurs indemnités ne sont plus versés depuis presque deux mois et leur stabilité professionnelle et sociale a été secouée depuis l’arrestation du propriétaire et des principaux responsables et gestionnaires de ces structures sanitaires.

Au regard des chefs d’accusation retenus contre les uns et les autres, aucune éclaircie n’est attendue dans les prochains jours. En effet, les quatre principaux accusés, à savoir le docteur Hassan Tazi, son épouse Mounia, son frère Abderrazak et l’infirmière-intermédiaire Zineb se rejettent toujours la responsabilité des crimes, rapporte le quotidien Al Ahdath Al Maghribia dans son édition du jeudi 28 avril. Et de préciser que, dans un premier temps, le docteur Tazi avait déclaré que son épouse était la responsable financière de l’entreprise, alors que la gestion était assurée par son frère Abderrazak. Cependant, durant l’enquête, l’épouse du docteur Tazi est revenue sur ses déclarations, pourtant consignées dans des procès-verbaux par les éléments de la brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ).

Elle a ainsi fait savoir qu’elle souffrait d’une maladie mentale, en présentant un dossier médical. C’est l’argument évoqué par sa défense pour lui obtenir des circonstances atténuantes, indiquent les sources du quotidien qui rappellent l'article 135 du Code pénal qui stipule que: «Est partiellement irresponsable celui qui, au moment où il a commis l'infraction, se trouvait atteint d'un affaiblissement de ses facultés mentales de nature à réduire sa compréhension ou sa volonté et à entraîner une diminution partielle de sa responsabilité.»

Autant dire que l’affaire, qui n’a pas encore livré tous ses secrets, est extrêmement compliquée et que son traitement par la justice prendra certainement du temps. Ce que les structures sanitaires ne pourront supporter, fait remarquer le quotidien. La faillite guette donc ces cliniques. La solution, souligne le journal, résiderait dans l'intervention de l'un des plus grands groupes de la santé privée au Maroc pour gérer ces structures en location ou selon une autre formule. Il en va du bien du personnel de ces structures, de celui des patients et de la santé privée dans le pays.

Par Mohamed Younsi
Le 27/04/2022 à 18h14

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Pour étre sincère toutes les cliniques au Maroc se ressemblent et procèdent de la même façon ou d' autres moyens plus efficaces surtout des chèques ou des fraudes fiscales à grand échelon. D Allers vous n été pas sans savoir que juste pour mettre les pieds dans une clinique il faut déposer un chèque dont le minimum est de 59000 des ce qui n est pas à la portée de tous les citoyens.malheureusement . Mais comme on dit tant va la cruche dans l eau qu elle finit par se briser.La cupidité n à pas de limite et le sort de ces criminels aboutit à des résultats tek que celui ayant entraîné ces malhonnêtes en prison . La justice finira par trancher dans cette affaire où des milliards ont volé.

Ils récoltent le fruit de leur escroquerie..ces imbéciles doivent être bien. Punient les surveiller de loin était bonne solution..telephn et comptes bancaires..durant deux mois ..pour les prendres vifs....

Ça sent le Rachat par Akdital

حسبنا الله ونعم الوكيل

La dame n'était pas folle au moment d'encaissement d'argent, je présume. Tout les moyens sont bons.

Il aurait mieux de s'en tenir à sa spécialité de début ORL mais il faut dire que ça ne rapporte pas autant d'argent.

D'une part, la richesse de ce monsieur est due à la naïveté des marocains et la bonté des autres. D'autre part, le serment d’Hippocrate a été violé. Ces éléments non exhaustifs demandent à ce que ces cliniques passent sous le giron de l'état.

Est ce que l'Etat est en mesure de gérer ces cliniques?

Souvent les malfaiteurs présentent un dossier médical pour échapper à la sanction pénale. Nous faisons confiance à notre justice, à nos juges et à nos avocats pour défendre l'intérêt général de notre pays. Personnellement j'ai établi une liste de médecins compétents et honnêtes et je me fais soigner par ces médecins quand je tombe malade. Je conseille à tout le monde d'établir au préalable sa liste de médecins compétents et honnêtes. Bon ramadan et bonne fête de l'Aïd sghir

Bravo à vous mr taourati, pourriez vous me communiquer votre liste de médecins. Merci bcp

La clinique "Tazi" va tout bonnement être rachetée par akdital

Apparement c'est le finish de cette histoire.

Mme Tazi "a ainsi fait savoir qu’elle souffrait d’une maladie mentale, en présentant un dossier médical. C’est l’argument évoqué par sa défense pour lui obtenir des circonstances atténuante" La pauvre menteuse...

Les etablissements continuent de prendre largent des patients et des prestations verses sur les comptes du groupe, il ny a aucune raison de conditioner le payment des salaires a la liberte des personnes en etat d'arrestation comme sils les payaient a partir de leurs comptes personnels. Les etablissements restent legalement obliges de payer les salaires en temps et en heure, meme en periode d'inactivite ou de suspension temporaire des payments de la part des patients (ils restent dus de toute facon, quils soient payes davance, sur le champs ou 6 mois apres). En cas de violation majeure touchant lensemble du personel, il peut obtenir reparation par des saisie directes sur les comptes du groupe et meme de ses biens, y compris ceux des individus arretes.

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