En partenariat avec le Comité de la FAO en charge des questions forestières méditerranéennes et le Réseau des feux de forêt pour le Proche-Orient et l’Afrique du Nord, l’Agence nationale marocaine des eaux et forêts (ANEF) a organisé ce mercredi 12 février un atelier international sur la gestion intégrée des incendies de forêts, en présence des représentants de 18 pays de la Méditerranée et du Moyen-Orient, ainsi que d’experts forestiers venant notamment du monde arabe.
«Le choix du Maroc a été dicté par l’expérience de notre pays dans ce domaine. C’est donc une opportunité pour nous de montrer et de partager notre savoir-faire, mais aussi d’essayer de développer de nouvelles approches et de nouvelles méthodes pour mieux gérer les incendies de forêt», a expliqué Abderrahim Houmy, directeur général de l’ANEF.
Selon Alain Chaudron, de l’Agence internationale des forêts méditerranéennes (AIFM), «une plateforme d’échange pour la gestion durable et la préservation des forêts du bassin méditerranéen» basée à Marseille, en France, cette rencontre est dédiée «à la prévention et la gestion des incendies de forêt, et à une réflexion menée avec les populations locales sur la sauvegarde des espaces forestiers. Et le Maroc a vraiment une politique exemplaire sur ce sujet».
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Chadi Mohanna, directeur du développement rural et des ressources naturelles au ministère libanais de l’Agriculture a rappelé pour sa part que cet atelier avait pour objectif d’approfondir le débat sur les feux de forêt, en abordant notamment les moyens de restaurer les terrains incendiés. «Il est essentiel de tirer les enseignements des expériences réussies comme des échecs, afin d’assurer une meilleure gestion des ressources», a-t-il conclu.