Droits des femmes et parité: conventions de partenariat entre les universités de Rabat, de Tanger et l’UQAM de Montréal

Partenariat entre la Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales (FSJES) de Rabat-Agdal, l’Université Abdelmalek Essaadi (UAE) de Tanger, l’Université du Québec à Montréal (UQAM), l’Agence universitaire de la francophonie (AUF) et l’Observatoire francophone pour le développement inclusif par le genre (OFDIG).

Le 04/12/2023 à 20h10

VidéoLa promotion des droits des femmes et la consolidation de la parité ont fait l’objet de conventions de partenariat signées entre les universités de Rabat, de Tanger et l’UQAM, ce lundi 4 décembre à Rabat.

Des conventions de partenariat pour la promotion des droits des femmes et la parité ont été signées ce lundi 4 décembre à Rabat, en marge de la conférence internationale «Regards croisés sur les inégalités systémiques».

Les signataires de ces accords sont la Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales (FSJES) de Rabat-Agdal, l’Université Abdelmalek Essaadi (UAE) de Tanger, l’Université du Québec à Montréal (UQAM), l’Agence universitaire de la francophonie (AUF) et l’Observatoire francophone pour le développement inclusif par le genre (OFDIG).

La conférence, qui a regroupé des professeurs universitaires, des experts, des doctorants et des étudiants en master, a été présidée par le doyen de la FSJES de Rabat-Agdal et président par intérim de l’Université Mohammed V de Rabat, Farid El Bacha.

Les conventions signées prévoient un partenariat académique au sujet des droits des femmes et la parité, l’échange d’étudiants ainsi que la tenue en 2024 d’une université d’été consacrée à ce thème, selon les organisateurs.

Oumeima Achour, professeur de droit à la FSJES de Rabat-Agdal et une des chevilles ouvrières de cette conférence, a expliqué au site Le360 que «le contexte actuel, marqué par l’impact de la crise du Covid-19, a accentué les disparités systémiques, faisant de ce débat une préoccupation centrale pour comprendre les conséquences et élaborer des solutions orientées vers un développement inclusif et égalitaire».

Et d’ajouter, en reprenant les termes d’un communiqué, que «les inégalités systémiques, qu’elles soient basées sur le genre, la classe socio-économique ou d’autres caractéristiques personnelles, affectent profondément la vie des individus et des groupes marginalisés».

Les participants à la conférence de ce lundi ont donc débattu de deux axes essentiels, qui sont «les droits indivisibles et fondamentaux» et «les mutations sociales et leur impact sur le lien social et les perspectives pour le développement d’un modèle de société égalitaire et inclusif».

Les représentantes de l’UQAM, Caterine-Dansereau, du bureau du Québec à Rabat, Myriam Paquette-Côté, et de l’UAE, Aïcha Bouchara (Faculté des sciences techniques), ont abondé dans le même en déclarant en substance que le forum vise à ouvrir un débat académique et scientifique approfondi sur les causes profondes des inégalités systémiques.

Elles ont notamment mis l’accent sur «le rôle fondamental des universités dans le développement social, culturel, politique et économique».

Par Mohamed Chakir Alaoui et Fahd Rajil
Le 04/12/2023 à 20h10