Alors que le début d’une sortie de crise semble se dessiner en ce qui concerne les enseignants, voilà que le mouvement de protestations atteint les travailleurs de l’OFPPT.
La Fédération nationale, soit le syndicat les représentant, vient ainsi d’annoncer une série d’actions de protestations, qui devraient commencer par différents sit-ins qui se tiendront dès ce mercredi 17 janvier 2024 et qui seront suivis d’une grève nationale dès le lendemain.
Al Akhbar de ce mercredi 17 janvier reprend un communiqué de cette représentation syndicale qui dénonce le fait que ses revendications, émises au nom des employés de l’OFPPT, n’ont reçu aucune réponse, ainsi que la «négligence» dont ont fait preuve la Direction générale de l’Office et le ministère du Travail et de l’inclusion économique.
Le quotidien précise que cette représentation syndicale espère obtenir une revalorisation salariale de 2.000 dirhams pour les employés de l’OFPPT, qui leur serait accordée en deux temps.
Pour ce faire, ce syndicat avance un argument: «le rôle stratégique des formateurs dans le renforcement des compétences des apprenants», qui leur permet «d’être aptes à répondre aux besoins du marché du travail».
Autre argument des représentants syndicaux de l’OFPPT: une forte implication de son personnel «dans le chantier royal de l’aménagement des cités des métiers et des compétences».
Selon ces leaders syndicaux, «le cahier revendicatif inclut également une révision à la hausse des indemnités», car leur niveau actuel est «ridicule».
Dans le même ordre d’idées, ces syndicalistes ont aussi voulu, dans leur communiqué, lancer un appel «aux pouvoirs publics afin de réformer la loi-cadre encadrant ce secteur», considérée comme «obsolète».
Autres revendications rapportées par Al Akhbar et ressemblant de près à celles défendues par les coordinations des enseignants ces derniers mois: «la révision des salaires et des indemnités», mais aussi «la résolution du dossier des détenteurs de diplômes de l’enseignement supérieur et de doctorats», ainsi que «la révision du nombre d’heures de travail».
À toutes ces revendications, s’en ajoutent encore d’autres, comme celles liées à «une meilleure valorisation de certaines catégories de formateurs», ou encore à «l’amélioration de l’offre sociale qui leur est destinée», sans compter «la réforme du mécanisme des promotions».