Sahara: Après Paul Kagamé, Horst Köhler rencontre le président de la commission de l'UA

L'émissaire du SG de l'ONU pour le Sahara, Horst Köhler, reçu par le président de la commission de l'Union africaine, Moussa Faki Mahamat.

L'émissaire du SG de l'ONU pour le Sahara, Horst Köhler, reçu par le président de la commission de l'Union africaine, Moussa Faki Mahamat. . dr

L'Envoyé personnel du Secrétaire général de l'ONU, Horst Köhler, a été reçu vendredi 12 janvier à Addis Abeba, par le président de la commission de l'Union africaine, Moussa Faki Mahamat. Plus tôt, il a rencontré le futur président de l'UA, le président rwandais Paul Kagamé.

Le 12/01/2018 à 16h08

L'Envoyé personnel du SG de l'ONU pour le Sahara, Horst Köhler, poursuit son ballet diplomatique au sein de l'Union africaine. Après le président rwandais, Paul Kagamé, qui prendra la présidence de l'Union africaine à l'occasion du 30e Sommet des chefs d'Etat africains, du 28 au 30 janvier à Addis Abeba, le médiateur onusien a été reçu ce vendredi par le président de la commission de l'UA, Moussa Faki Mahamat.

Le ballet africain de l'émissaire onusien intervient au lendemain d'une rencontre, mardi 9 janvier à Bruxelles, avec la chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini.

Lors de cette rencontre, Federica Mogherini a assuré son hôte onusien du «soutien de l’UE aux efforts renouvelés de l’ONU, dans l’esprit des récentes résolutions du Conseil de sécurité et en particulier de la dernière résolution du 28 avril 2017, pour aider à mettre fin à ce conflit de longue date et parvenir à une solution juste, durable et mutuellement acceptable».

Ce ballet intervient également sur fond de crise à Guerguerat, où le Polisario, galvanisé par Alger, multiplie les incursions armées, en violation de l'accord de cessez-le-feu conclu le 6 novembre 1991 sous l'égide des Nations unies.

Par M'Hamed Hamrouch
Le 12/01/2018 à 16h08

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Horst gigote dans les sens, mais une fois en face de sa majesté, va tout simplement lui dire haut ce que lui pense bas, donc wait and see, la France lui a déjà détruit ses propositions, l'autonomie ou rien, même l'autonomie risque d'être rayée de la proposition par le Royaume Chérifien, ce qui est étonnant même ce Horst n'ose demander aux harkas de l'Est kouloughlis, le fameux récensement demandé par l'ONU depuis des lustres pour savoir de quel peuple on parle, 20000, 25000 ou moins de 30000 séquestrés! Les chevronés sur cette question se sont cassés la tronche, Baker et le plus vicieux pro polizbel et ex-ambassadeur au pays des kouloughlis était le Ross, qui a été littéralement rossé et humilié par le Royaume Chérifien...donc vas-y mollo et ne tombe pas dans le chant des sirènes de la dictature criminelle militaire algérienne.

On doit être très vigilant avec cette envoyé spécial .Effectivement , j'ai le même sentiment que pragmacom : pour un début , il me paraît pas très saint d'être sans cesse en contact qu'avec nos pires ennemis .D'ailleurs , les rumeurs courent , qu'il a mis un plan où il est question de proposer à l'ONU un type de fédéralisme , qui empêcherait le Maroc d'exercer sa souveraineté sur son Sahara .Autrement-dit , une indépendance maquillée !

Si une telle proposition venait à être mise surv la table, nous devrions d'emblée l'écarter, car en effet elle équivaudrait à une reconnaissance de facto de la "RASD" par le Maroc. En effet le confédéralisme est juridiquement une juxtaposition de 2 ou plusieurs Etats souverains, unis volontairement par un Traité. Ce traité doit d'abord être entérinné par TOUTES les Assemblées (Parlements) des Etats contractants. Si l'une le repousse (ex. l'assemblée polisarienne), le processus s'arrêtera, mais le mal aura été fait: la reconnaissance tacite de la rasd par le Maroc. Même si ce scénario ne se produit pas au début, rien n'empêche un des Etats de le dénoncer et de reprendre sa liberté plus tard. Et queque chose me dit que le polisario ne s'en priverait pas à la moindre occasion, souverainement ou sur injonction extérieure. Suivez-moi du regard....

Tant que la position de l'Algérie n'a pas bougé d'un iota sur la question de notre identité nationale, tout celà c'est juste du blabla et des gesticulations pour dire que l'on bosse. Le jour où l'Algérie sifflera la fin de la récréation pour le Polisario il s'exécutera en moins d'une semaine or pour l'instant empétrée dans ses problèmes économiques et de succession elle n'a aucune raison de bouger. Tout celà le Maroc le sait fort bien, mais nous avons tout notre temps et nous avançons dans le bon chemin et le Polisario finira bien par se dissoudre un jour par la force des choses dans les sables de Tindouf et je ne vois qu'elle force au Monde osera ou pourra amputer au sens physique le Maroc d'une partie de lui même.

Il faudrait être attentif aux signaux émis par Mr Köhler à l'issue de ses consultations. Car jusqu'ici, on ne peut pas dire qu'il ait choisi des parties favorables à notre intégrité territoriale. S'il a bien rencontré la commissaire Frederica Mogherini, à priori intéressée par le reconduction de l'accord Maroc-UE, il a aussi contacté des parties hostiles, notamment du côte du Parlement européen, et surtout on lui a servi dare-dare les fameuses conclusions de Mr Melchior Wathelet, avocat général près La Cour de Justice européenne. Dans sa tournée Africaine, on ne peut dire que Paul Kagamé, Moussa Faki Mahamat, Thomas Qwertey, et surtout l'Algérien Ismaël Chergui (le chauve à gauche de Moussa Faki) soient des modèles pour le prise en compte de notre cause nationale. Même si le Tchad n'a pas reconnu la chimérque rasd, n'oublions pas que Mr Faki a été le candidat d'Alger, le Maroc avait soutenu le candidat Sénégalais. Pour le surplus, les contacts ont lieu à Addis Abeba, autre capitale ayant reconnu la fameuse république. Je ne sais si le Mozambicain Joachim Sissana rôde encore autour des bâtiments d'Addis Abeba, en tant qu'envoyé spécial de l'UA pour le Sahara, mais s'il est encore de la partie, il est certain qu'il ne va pas débiter un avis neutre à l'envoyé de l'ONU. Il ne faut surtout pas admettre l'idée d'un envoyé de l'UA dans notre affaire, tant que l'Algérie squatte éternellement la Commission Paix et Sécurité:. C'est par cette officine que l'Algérie a réussi à mettre dans sa manche la volée de pays atant reconnu la république fantôme. De plus, malgré quelques contacts avec le Maroc, le noyau dur de l'Afrique australe et orientale n'est pas (encore) près de faire faire appel à la raison dans notre dossier. En attendant, nous ne devons pas les autoriser à s'immiscer dans notre affaire intérieure. L'envoyé de l'ONU suffit, pour autant qu'il fasse preuve de réalisme.

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