Remaniement ministériel: ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi s’accroche

Abdellatif Ouahbi, ministre de la Justice.

Revue de presseAu Parlement, après avoir répondu à la question d’un conseiller de la deuxième Chambre, le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, a expliqué qu’il excluait l’hypothèse de quitter le gouvernement en cas de remaniement ministériel. La question portait sur l’état d’avancement des projets de son département. Une revue de presse d’Assabah.

Le 22/05/2024 à 20h06

Le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, a profité, mardi 21 mai 2024, de son passage à la Chambre des conseillers pour une séance de questions orales, pour mettre fin à une polémique créée autour de son éventuel départ de l’Exécutif, en cas de remaniement ministériel.

Selon Assabah de ce jeudi 23 mai 2024, le ministre «a anticipé la rencontre que devaient tenir les leaders des partis de l’alliance gouvernementale pour débattre dans la confidentialité de l’éventuel remaniement ministériel, et a laissé entendre qu’il resterait dans le gouvernement de Aziz Akhannouch».

Dans sa réponse à une question orale à la deuxième Chambre du Parlement, le ministre de la Justice a déclaré «implor[er] Dieu de [lui] accorder de la force, afin d’achever les deux ans et demi qui [lui] restent», soulignant qu’«il demeurerait à son poste au gouvernement».

Après cette mise au point, poursuit le quotidien, Abdellatif Ouahbi «a expliqué qu’il était le responsable du retard accusé dans le processus d’avancement du projet de loi sur les peines alternatives».

Le ministre a expliqué que «ce retard était dû à un point de discorde relatif à la manière de mettre en application la peine alternative».

En ce qui concerne la réforme du Code pénal, ajoute Assabah, Abdellatif Ouahbi «a fait savoir que le projet serait soumis au Conseil du gouvernement vers la fin de ce mois, ou le début du mois prochain, pour être validé et transféré au Parlement où il sera débattu, tout comme le projet de Code de procédure civile».

En ce qui concerne le remaniement ministériel, une source informée au Rassemblement national des indépendants (RNI) a révélé au quotidien que ce parti «avait décidé de la liste de ses ministrables, alors que le Parti authenticité et modernité (PAM) et le Parti de l’Istiqlal (PI) abordent encore ce sujet dans la confidentialité la plus totale».

Le quotidien se fait aussi l’écho de cette anecdote selon laquelle «deux ministres de deux partis politiques, qui font partie de l’équipe gouvernementale et qui ignorent jusqu’où se trouvent les sièges de ces deux formations politiques, auraient demandé à quitter le gouvernement, en raison de leur rendement, insuffisant».

Par Mohamed Younsi
Le 22/05/2024 à 20h06