Dans un geste diplomatique fort, le Ghana a confirmé son soutien à l’intégrité territoriale du Royaume, adhérant ainsi à la vision d’une solution politique basée sur le plan d’autonomie sous souveraineté marocaine.
Cette position, scellée lors de la visite officielle du ministre ghanéen des Affaires étrangères, Samuel Okudzeto Ablakwa, illustre l’élan croissant en Afrique, en faveur de la légitimité historique et juridique du Royaume sur son Sahara.
Cette reconnaissance s’inscrit dans la dynamique internationale impulsée par le Roi Mohammed VI, faisant du plan d’autonomie la seule base réaliste et durable pour résoudre ce différend régional, rapporte le quotidien Al Ahdath Al Maghribia de ce mardi 10 juin.
À l’issue d’entretiens approfondis avec son homologue marocain, Nacer Bourita, les deux parties ont publié un communiqué conjoint, définissant les contours d’une coopération bilatérale renforcée.
Le document souligne notamment l’importance du plan marocain comme cadre exclusif pour parvenir à une solution mutuellement acceptable, rejetant ainsi toute velléité séparatiste.
Les discussions ont permis de convenir de plusieurs mesures concrètes pour dynamiser les relations entre Rabat et Accra.
Parmi les priorités, figure la relance des mécanismes de coopération, notamment l’activation de la commission mixte inactive depuis 2015, dont une prochaine session sera organisée.
Un mémorandum d’entente sur les consultations politiques a également été signé, visant à renforcer la coordination diplomatique entre les deux pays.
Sur le plan économique, les deux ministres ont exprimé leur volonté d’exploiter pleinement les potentialités inexploitées, annonçant la tenue prochaine d’un forum économique maroco-ghanéen.
Les secteurs des engrais et de la sécurité alimentaire ont été identifiés comme des axes prioritaires.
Un domaine fertile pour le développement de la coopération Sud-Sud, surtout que le Ghana représente un pôle de stabilité stratégique dans la région du Sahel.
Conscient du rôle clé du Ghana au sein de l’Union africaine (UA), le Royaume a salué son engagement en faveur des initiatives royales, notamment le processus de Rabat des États africains atlantiques et le projet de gazoduc Afrique-Atlantique.
Cette alliance confirme la pertinence de l’approche marocaine, qui associe étroitement développement et stabilité politique.
Cette avancée s’inscrit dans une série de succès diplomatiques, à l’image de l’adhésion récente du Kenya, fragilisant davantage les thèses séparatistes, relaie Al Ahdath Al Maghribia.
Les manœuvres algériennes, malgré des investissements colossaux, n’ont pu enrayer cette tendance, révélant au contraire l’isolement croissant des partisans de la division.
La politique africaine du Royaume, orchestrée avec perspicacité par le Roi Mohammed VI depuis son accession au Trône, continue de séduire les capitales africaines.
En liant développement et coopération sud-sud, le Royaume assoit ainsi son leadership régional, tout en refermant progressivement le chapitre, artificiel, du conflit autour du Sahara.
