Nabil Benabdellah, patron du PPS, tire sur la koutla démocratique

Nabil Benabdellah, ministre de l'Habitat et secrétaire général du PPS.

Nabil Benabdellah, ministre de l'Habitat et secrétaire général du PPS. . DR

Revue de presseKiosque360. Le secrétaire général du Parti du progrès et du socialisme (PPS), Nabil Benabdellah, a exprimé sa consternation face à la campagne hostile que continue d'affronter son parti pour avoir intégré la coalition gouvernementale dirigée par Abdelillah Benkirane.

Le 17/12/2015 à 00h44

Le chef du PPS, rapporte Assabah dans sa version de ce jeudi 17 décembre, a vivement critiqué ses "anciens alliés" de la Koutla démocratique qui ont reproché au parti du livre d'avoir renoncé à certains principes en intégrant un gouvernement dirigé majoritairement par des islamistes. Le ministre de l'Habitat a donc contre-attaqué en affirmant que le PPS n'avait nullement trahi ses idéaux. "Ce sont les autres (USFP et l'Istiqlal) qui s'érigent ce droit injuste de dénigrer les autres tout en s'obstinant à refuser de défendre le processus démocratique en cours au Maroc". Un processus, rappelle-t-il, amorcé par la nouvelle constitution de 2011.

A noter que le PPS est depuis longtemps, depuis l'alternace de 1998 plus exactement, accusé d'avoir pris le train en marche. On reproche de plus à ce parti d'avoir opté pour des positions conciliantes. Le numéro un du PPS a balayé d'un revers de la main ces critiques en se déclarant, selon Assabah, "fier et satisfait" du très haut niveau de contribution de son parti et de ses ministres dans "cette évolution démocratique positive que connaît le royaume". "Le référentiel du PPS dans l'action politique n'est pas celui de l'USFP, le nôtre consistant à défendre les intérêts supérieurs de la nation et du peuple", a-t-il affirmé.

Quoi qu'il en soit, a déclaré Benabdellah, "chaque parti politique à le droit de choisir sa voie. Nous avons choisi de nous allier à ce gouvernement, sachant que les alliés d'hier avaient composé le gouvernement consensuel de l'alternance" en 1998. Et le patron du PPS de conclure, en faisant allusion à l'Istiqlal, qu'un parti politique de l'ex Koutla était en train de réviser sa position à l'égard du gouvernement actuel.

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 17/12/2015 à 00h44