Le vaste mouvement des hauts commis de l’administration territoriale reporté à septembre

Lors d'une précédente cérémonie de nominations de walis et gouverneurs. Photo d'illustration.

Lors d'une précédente cérémonie de nominations de walis et gouverneurs. Photo d'illustration. . DR MAP

Revue de presseKiosque360. Alors qu’il l'annonçait comme imminent, le ministère de l’Intérieur a finalement renvoyé à septembre le mouvement promis au sein du corps des walis et gouverneurs. Un chamboulement de grande envergure est prévu à cette date.

Le 23/07/2018 à 05h10

Pour cause des préparatifs de la fête du trône et de la cérémonie d’allégeance qui l'accompagne, le ministère de l’Intérieur a décidé de surseoir au grand mouvement attendu au sein des hauts commis de l’administration territoriale. C’est ce que rapporte le quotidien Assabah de ce lundi 23 juillet, sur la foi de sources proches du dossier qui expliquent que ce retard est aussi dû à la surcharge du gouvernement. En effet, ce dernier, en plus de ses prochaines vacances de 10 jours, a encore plusieurs projets de lois plus urgents sur la table, qu’il doit liquider à temps, avant de se pencher sur les nouvelles nominations au sein de l’administration territoriale.

Preuve que ce mouvement est retardé, Abdelouafi Laftit, ministre de l’Intérieur, vient d’apposer son visa sur les congés annuels de 15 jours, au lieu de 10 précédemment, accordés à tous les walis et gouverneurs relevant de son département.

Assabah croit savoir que le prochain mouvement des walis et gouverneurs sera le plus important jamais enregistré dans le pays. Il en donne même des détails en avançant que deux femmes seront nommées au poste de gouverneur, que six secrétaires généraux et chefs de service au ministère de l’Intérieur se verront promus gouverneurs, alors que trois anciens gouverneurs passeront au grade de walis. De même, des affectations d’une région à l’autre sont prévues, avec la mise au placard de plusieurs anciens walis et gouverneurs, et la séparation d’avec ceux d’entre eux qui sont confrontés à des maladies chroniques, quand il ne s'agit pas d’agents d’autorité fantômes.

La liste de tous les concernés par ce mouvement est déjà prête, selon le quotidien qui ajoute que le gouvernement prendra son congé annuel (10 jours) à l’issue de son Conseil hebdomadaire de jeudi prochain. C’est donc vers le mois de septembre qu’il donnera son accord sur ce vaste mouvement, déjà programmé, au sein de l’administration territoriale.

Par Mohamed Deychillaoui
Le 23/07/2018 à 05h10