Le budget colossal des milices du Polisario, que ces dernières ont révélé lors de leur dernier congrès, s’élève à 7,7 milliards de dollars. Un chiffre qui suscite beaucoup d’interrogations quant à ses origines. Le quotidien Assabah rapporte, dans son édition du lundi 23 janvier, que certains observateurs soulignent que cet argent est prélevé du budget du peuple algérien qui souffre de la pauvreté et fait la queue, des heures durant, pour se procurer un sachet de lait, de l’huile ou des pommes de terre. Une fortune qui aurait évité à des milliers de jeunes algériens de fuir leur pays dans des embarcations de fortune, pour souvent finir au fond des mers.
Les opposants au régime algérien accusent les séparatistes d’accaparer l’argent du peuple algérien en faisant chanter la junte militaire et en détournant les aides internationales. Le Polisario, ajoutent-ils, procède au blanchiment d’argent, finance le terrorisme et utilise l’argent sale qui provient du commerce illicite. Sans oublier, poursuivent-ils, la coopération avec le Hezbollah libanais, qui est le bras armé de l’Iran au Moyen Orient et en Afrique du Nord, ainsi qu’avec la garde révolutionnaire iranienne et des factions combattantes en Syrie, entrainées par des groupes terroristes.
Les deux anciens officiers de l’Armée nationale populaire (ANP) algérienne, le journaliste Hichem Abboud et l'analyste politique Anouar Malek, ainsi que les journalistes Amir D.Z, Oualid Kébir et Abdou Semmar, s’interrogent sur les origines de ces recettes colossales et de leur utilisation par le Polisario.
Assabah souligne que ces opposants, qui vivent en exil à l’étranger, indiquent que ces milliards de dollars sont destinés à porter atteinte à l’intégrité territoriale du Maroc et à créer un ennemi imaginaire pour détourner le peuple algérien de ses revendications légitimes pour une vie décente. Très actifs sur les réseaux sociaux, ces journalistes soulignent que la coopération avec les services de renseignement iraniens et les dirigeants du Hizbolalh ont fait de l’Algérie une arrière-cour de cette armada chiite, dans le but de porter atteinte aux intérêts des pays arabes, ainsi qu’à ceux de l’Afrique du Nord et du Sahel.
Enfin, le journal rapporte que les navettes des responsables entre l’Iran, l’Algérie, la Syrie et l’Afrique du Sud sont fréquentes et servent à transporter l’argent sale pour l’achat d’armes, entre autres.
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