La justice européenne enterre les accords agricole et de pêche Maroc-UE, et alors?

Le drapeau du Maroc et le siège de la Cour de justice de l'Union européenne.

Le drapeau du Maroc et le siège de la Cour de justice de l'Union européenne.

La décision est sans surprise et le Maroc n’est «nullement concerné»: la Cour de justice de l’Union européenne a rejeté, vendredi, les pourvois du Conseil et de la Commission européenne et a donc confirmé les arrêts du tribunal de l’UE, annulant les accords de pêche et agricole, tout en prolongeant ce dernier d’un an, entre le Royaume et l’Union européenne. Pour le Maroc d’aujourd’hui, c’est tant mieux, ces accords datant d’une autre ère et ne correspondant plus à sa vision du partenariat et encore moins à la réalité sur le terrain, précisément au Sahara marocain.

Le 04/10/2024 à 16h42

Le verdict n’a rien de surprenant. La Cour de justice de l’Union européenne a rejeté, ce vendredi 4 octobre, les pourvois du Conseil et de la Commission européenne et donc confirmé les arrêts du tribunal de l’UE annulant les accords de pêche et agricole entre le Maroc et l’Union européenne. Concernant l’accord de pêche, elle a estimé qu’ayant expiré en juillet 2023, ledit accord, conclu en 2019, a donc déjà cessé de produire ses effets.

Pour les produits agricoles, la Cour a hypocritement maintenu, pour un délai de 12 mois à compter de ce jour, les effets de l’accord, compte tenu «des conséquences négatives graves sur l’action extérieure de l’Union qu’entraînerait son annulation immédiate et pour des raisons de sécurité juridique».

Techniquement, donc, la décision n’aura aucune incidence à court terme: l’accord de pêche avait déjà expiré et l’accord concernant les produits agricoles concerne un désert peu propice à l’agriculture. Tout ça pour ça? De quoi faire dire à la diplomatie marocaine que le Maroc n’est «nullement concerné». Dans une réaction à cette décision, le ministère des Affaires étrangères précise dans un communiqué rendu public ce même vendredi que «le Maroc n’est pas partie dans cette affaire, qui concerne l’Union européenne d’une part, et le Polisario soutenu par l’Algérie d’autre part. Le Maroc n’a participé à aucune des phases de cette procédure et, par conséquent, ne se considère aucunement concerné par la décision».

Cela étant, et pour la diplomatie marocaine, le contenu de cette décision contient des errements juridiques évidents et des erreurs de fait suspectes. «Ceci dénote au mieux d’une méconnaissance totale des réalités du dossier, sinon d’un parti pris politique flagrant», lit-on. La messe est dite. Et pour cause: la Cour s’est permise de se substituer aux organes onusiens compétents et de contredire leurs positions et approches bien établies.

Partant, le Royaume exige à ce que le Conseil, la Commission européenne et les États membres de l’UE, prennent les mesures nécessaires pour respecter leurs engagements internationaux, préserver les acquis du partenariat et apporter au Royaume la sécurité juridique à laquelle il a légitimement droit, en tant que partenaire de l’UE sur plusieurs enjeux stratégiques.

Dans une déclaration conjointe, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et le Haut représentant de l’UE pour les affaires étrangères/Vice-président de la Commission, Josep Borrell, ont tenté de rassurer. «L’UE réitère la grande valeur qu’elle attache à son partenariat stratégique avec le Maroc, qui est ancien, étendu et profond. Au fil des années, nous avons établi une amitié profonde et une coopération solide et multiforme, que nous avons l’intention de porter à un niveau supérieur dans les semaines et les mois à venir», lit-on.

La Commission européenne analyse actuellement les arrêts en détail. «Dans ce contexte, nous prenons note que la Cour européenne de justice préserve la validité de l’accord sur les produits agricoles pour une période supplémentaire de 12 mois. En étroite coopération avec le Maroc, l’UE a la ferme intention de préserver et de continuer à renforcer les relations étroites avec le Maroc dans tous les domaines», indiquent les deux responsables. En tout état de cause, la célérité avec laquelle ce communiqué a été rendu public montre à quel point le partenariat avec le Maroc revêt un caractère stratégique.

Quand la justice européenne découvre le droit

Dans le fond, le prétexte de la justice européenne est tout trouvé. Dans les arrêts rendus ce vendredi, la Cour juge –ou plutôt découvre– que «les accords commerciaux UE-Maroc de 2019 en matière de pêche et de produits agricoles, auxquels le peuple du Sahara occidental n’a pas consenti, ont été conclus en méconnaissance des principes de l’autodétermination et de l’effet relatif des traités». Ceci, tout en notant que des consultations ont été effectuées par la Commission européenne et le Service européen pour l’action extérieure (SEAE) avant l’adoption de ces décisions. Il y a toutefois un mais, et la justice européenne vient, soudain, de s’en rendre compte: «Ces consultations ne visaient pas le peuple du Sahara occidental, mais les populations qui se trouvent actuellement sur le territoire».

À lire le contenu de la décision, comme le communiqué qui s’en est suivi, on a tendance à croire que ces accords sont les premiers du genre. Or, le premier partenariat entre l’UE et le Royaume date de 1988 et il a été renouvelé et approfondi au fil des années. Ce n’est qu’en 2015 que la dimension politique s’est invitée dans les processus de renégociation.

Conclu, au même titre que tous les autres accords du même type l’ayant précédé, à la demande de la partie européenne, c’est une instance européenne, à savoir la Cour de justice de l’UE, qui a contesté le bien-fondé de l’accord de pêche. C’était le 29 septembre 2021, date à laquelle le tribunal de l’UE l’a invalidé. Un pourvoi formulé par le Conseil de l’UE permettait d’en maintenir les effets jusqu’à terme, en attendant la décision finale tombée aujourd’hui. Mais même avant, il était déjà trop tard. Preuve en est que, contrairement aux scénarios passés, l’accord de pêche n’avait fait l’objet d’aucune négociation pour une éventuelle reconduction. Et c’est le Maroc qui y a mis un frein. «Le pays n’a plus à s’engouffrer dans les innombrables litiges qui entourent cet accord, les ratifications, les annulations avant reconduction, les procédures d’appel… Le tout, dans un mélange insoluble d’intérêts économiques et de récupération politique. Et cela dure depuis huit ans, quand l’ONG britannique Western Sahara Campaign UK (WSCUK) a commencé à en dénoncer le contenu au nom de ‘la spoliation par le Maroc des ressources halieutiques’ dans les provinces du Sud», remarquait l’économiste Mohamed Jadri avant même le verdict européen.

Des accords d’un autre temps

L’accord permettait à 128 navires de 11 pays membres de l’UE de pêcher dans les eaux marocaines. L’Espagne en est le plus grand bénéficiaire, avec 93 navires. Et c’est naturellement que le voisin du nord a été le premier à réagir. Le ministre espagnol de l’Agriculture, de la Pêche et de l’Alimentation, Luis Planas, a réaffirmé dès jeudi l’importance de la «stabilité» des relations du Maroc avec l’Espagne et l’Union européenne (UE), au-delà de l’arrêt de la Cour de justice de l’UE concernant les accords de commerce et de pêche euro-marocains. Dans une déclaration à la presse, en marge de sa visite à l’usine John Deere à Parla (près de Madrid), Planas a affirmé que «si quelqu’un croit qu’un arrêt de la Cour de justice peut compromettre la stabilité des relations du Maroc avec l’Espagne ou avec l’Union européenne, il se trompe». Il est vrai, et c’est à souligner, le verdict politique et non pas juridique de la Cour européenne n’interdit en rien des accords dans un cadre bilatéral entre un pays européen et le Maroc.

De plus, l’accord de pêche entre l’UE et le Maroc allait dans un seul sens et avec le temps il était en décalage avec l’évolution du Royaume et ses ambitions régionales. En vertu de cet accord, le Maroc percevait peu de la part de l’Union européenne. Trop peu. Comptez une compensation financière, un appui au secteur marocain de la pêche et le paiement de redevances par les armateurs. Le montant total de cette «aide» pour les quatre années objet du dernier accord est de 208 millions d’euros. Une broutille! En 2021, les exportations marocaines de produits maritimes ont atteint 778 mille tonnes, évaluées à 24,2 milliards de dirhams (2,5 milliards de dollars), selon le ministère de l’Agriculture et de la Pêche maritime.

«Cet accord n’était valable que dans le cadre d’un package global», commente Hassan Sentissi El Idrissi, opérateur du secteur et président de la Fédération nationale des industries de transformation et de valorisation des produits de la pêche au Maroc. «Cet accord, qu’on peut résumer à une cession de matière première moyennant une compensation financière, n’est plus conforme à l’approche marocaine. Même avec l’obligation de débarquement dans les ports marocains, de transformation sur place et de présence d’experts nationaux pour contrôler les contenus des embarcations, cela reste un accord de première génération», notait une source au fait du dossier, soulignant que c’est à la demande de l’UE, et notamment d’un pays proche, que le Maroc a consenti à le renouveler.

Le Maroc n’a été intéressé par cet accord, à un moment précis, qu’en raison de la territorialité des zones qu’il couvrait: 80% des eaux du Sahara. L’unique bénéfice pour le Royaume était donc diplomatique. Mais la marocanité des eaux du Sahara s’imposant d’elle-même avec les acquis majeurs de ces dernières années, même ce gain devenait insignifiant, voire anachronique, au fil des ans. Puiser dans une ressource naturelle moyennant une redevance financière ne participe plus de l’approche actuelle du Royaume et de l’idée qu’il se fait d’un partenariat. «L’accord est même contraire à l’état d’esprit du Maroc d’aujourd’hui. Le Royaume se positionne comme un partenaire et non comme un pays qui vend de la ressource contre de l’argent», analyse Mohamed Jadri, qui constate que «l’accord a été en outre exploité politiquement, et est devenu un moyen de pression sur le Maroc».

Diversifier les partenariats

Pour lui, les enjeux liés à la sécurité alimentaire post-Covid imposent un meilleur usage des ressources dont dispose le Maroc. «Les produits de la pêche doivent être valorisés et trouveront facilement d’autres clients, marocains, européens et non européens. D’ailleurs, il y va de notre capacité à diversifier nos partenaires commerciaux et à sortir des schémas traditionnels. Le Maroc est déjà lié par des accords de pêche avec des pays comme la Russie ou le Japon. La Grande-Bretagne, l’Amérique du Nord, la Chine et l’Inde sont autant de clients potentiels pour nos produits de la pêche», détaille-t-il. Sortir de l’accord de pêche avec l’UE est, somme toute, chose aisée pour le Maroc, vu qu’il s’agit d’un droit de pêche, à maintenir, suspendre ou supprimer.

Ceci, contrairement à l’accord agricole, qui repose sur des transactions commerciales, obéissant à une logique de produit et de marché et non de territorialité, et sur lesquels des droits de douane s’appliquent. Il n’en est pas moins objet d’une même levée de boucliers de la part de la justice européenne. À cette différence près, les produits agricoles ne seront pas interdits d’accès aux États membres, mais seront étiquetés en provenance du Sahara dans l’objectif de les soumettre à des droits de douane.

Une décision de la Cour de justice de l’UE cible particulièrement les melons et les tomates en stipulant un étiquetage qui devrait mentionner «le Sahara occidental» et non le Maroc, en tant que pays d’origine.

Pas sûr que la mesure passe, et c’est peu dire. La diplomatie marocaine est très claire. «Le Maroc réitère sa position constante de ne souscrire à aucun accord ou instrument juridique qui ne respecte pas son intégrité territoriale et son unité nationale», lit-on dans le communiqué des Affaires étrangères. Autant le dire de façon tranchée: jamais aucun produit cultivé dans les régions méridionales du Royaume ne portera une autre étiquette que celle légitime et indéfectible du Maroc.

En définitive, le verdict de la Cour européenne exprime une position politique sur la question du Sahara. Il est contredit par la Cour britannique de justice qui, le 25 mai dernier, a rejeté de façon irrévocable la requête d’un organisme qui voulait remettre en cause l’accord d’association liant le Maroc au Royaume-Uni. La justice britannique s’est basée sur le droit pour arriver à des conclusions diamétralement opposées à celles de la Cour européenne. Qui fait du droit? Qui fait de la politique? La réponse est claire comme l’eau de roche et, dans son communiqué-réaction, le ministère des Affaires étrangères ne manque pas de le rappeler: «La Haute Cour britannique avait, sur une affaire en tout point similaire, fait preuve de plus de discernement, d’impartialité et de maitrise juridique».

Par Tarik Qattab
Le 04/10/2024 à 16h42

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Ils ne connaissent pas à mon avis l'histoire de ce territoire .D'autre part ,ils se sont permis de prononcer le jugement juste au moment ou l'ONU allait voter une résolution , ce qui n'est pas anodin !Il faut également noter que le tribunal de l'UE a prononcé un jugement antagoniste par rapport au tribunal anglais ,et la question qu'on peut se poser : le droit international est-il à géométrie variable ? L'interprétation juridique doit-elle connaître des soubresauts en fonction des pays ? Ceci dit , notre pays ferait mieux de vendre ses produits ailleurs , et nous perdons pas de vue que la sécurité alimentaire est une question fondamental pour tout être vivant !

L'affaire du Sahara marocain, à supposer que c'est une affaire, cette question est du domaine des Nations Unies et non pas d'un tribunal, fut-il européen. L'ONU entérinera donc une affaire politique qui aura une légitimité avec une assise légale. Un tribunal dit le droit, applique la loi et doit rester neutre et objectif sans prendre ou rendre de décision politique. De plus, le Maroc ne veut plus de ce partenariat sous ces conditions. Ce même Maroc qui a multiplié ses partenaires commerciaux avec la Russie, la Chine, l'Inde, le Brésil et les États-Unis. Entre autres. De même c'est bien de laisser se reposer les ressources halieutiques.

L'aberrant, l'absurde. Pas besoin d'être expert pour le constater. Il suffit du bon sens. Qui est ce "Polisario" pour se constitue "parti " et aller s'opposer à L'UE devant son/un tribunal ? Qui a fait de cette organisation, que l'on connait la constitution et le contexte ,le représentant pour parler au nom d'une population dont une petite frange est séquestrée et une autre issue du voisinage Saharien? Qui a qualifié cette population du "peuple"? Quelles élections ont fait de cette organisation fachiste , des représentants ,encore moins légitimes? Dés le départ L'UE a fauté en se permettant de se constituer parti devant de telle organisation .La cour encore plus. car "le Polisario" n'est reconnu représentant ni par L'UE ni par L'ONU ! L'UE et sa défense ont fait peut être dans le laxisme ?

ce soi disant tribunal me parait un melange entre mussolini + iman khelif + salvador dali

Bravo et Gloire à nôtre Royaume du Maroc Chérifien. Il est grand temps de démontrer à cette UE et à ces gens imbus d'eux mêmes de leur avidité et cupidité que le Royaume du Maroc est maître de ses décisions, maître avec qui il a envie de coopérer. Vous respectez notre Royaume du Maroc Chérifien, on vous le rendra bien mais d'égal à égal dans le respect, la loyauté et considération. DIEU la Patrie le Roi ! Le Sahara est dans son Royaume du Maroc Chérifien et le Royaume du Maroc Chérifien est dans son Sahara. Point final !

le filtrage des commentaires est-il fait automatiquement en fonction de mots clés est-ce une personne qui effectue le tri en fonction de son niveau de compréhension ? dans le premier cela peut s'entendre ,dans le second le niveau est faible , très faible.

Et on compte sur ta personne pour rehausser le niveau!.. Sinon je vais taire ce que je pense de ton commentaire stérile au nom de mon éducation bien marocaine. Et puis?Tu peux toujours donner libre cours à ton imagination qui ne dépasse pas le caniveau apparemment! Allez,je suis sûr que tu es capable de réflexion édifiante, aussi,en définitive.. Oui! Mais aussi faudrait-il un minimum d'honnêteté intellectuelle,sans élucubrations de l'esprit, pour se permettre un minimum de réflexion intelligible en intelligence?!...

La seule justice est celle du jour de jugement du dieu, dans ce bas monde il n'y a aucune justice. Car ces juges jugent en fonction de leurs orientation, parti pris, émotions, humeur, appartenances....et sont des êtres humains des commun des mortels

Il faut changer de prisme de débouchés Japon Chine Amérique Russie. Valoriser la ressource en interne et construire une flotte de pêche pour ne plus avoir à faire à ces donneurs de leçons qui ont un lourd passé colonial au Maroc ou en Afrique Le Sahara province marocaine fait parti du Maroc de son peuple, de son sang.. au même titre que l'Alsace lorraine pour les français ou les allemands.. Ne pas le comprendre, remettre en cause le discours du Roi constitue un grave dysfonctionnement et un grave entrisme sur la politique marocaine!

A part le volet politique de cette décision, quelqu’un pourrait nous traduire tout ça en termes économiques? C’est à dire, est-ce que le consommateur marocain va pouvoir finalement voir une augmentation de l’offre des produits de mer (poissons, fruits de mer…) sur les marchés locaux? Et si c’est le cas, est-ce qu’on va pouvoir se permettre de les acheter, ou bien, avidité des opérateurs oblige, ils seront destinés à d’autres marchés étrangers? Les responsables doivent répondre à ces questions, puisqu’au Maroc, pays disposant de côtes maritimes de plus de 3000 kms et d’eaux des plus poissonneuses du monde, la sardine dépasse les 20 dhs/kg! Le pire est que, même qu’on est contraint de payer le prix fort, l’offre est très souvent limitée, et les produits sont généralement de mauvaise qualité!

Un kilo de poisson en Europe coûte minimum 15 euros, je vous rappelle qu'ils en prennent des millions de tonnes et cela chaque année ! Imaginez un peu le manque à gagner pour le Maroc, cette décision est une excellente décision car ce sont les pêcheurs européens qui perdront la poule aux œufs d'or. Je vous rappelle l'Europe nous donne seulement 58 millions d'euros alors qu'ils nous prennent des centaines de millions d'euros en poissons , ce qu'il faudrait faire c'est donner cette part de marché aux pêcheurs Marocains et ensuite l'exporter via Agadir. Pareil pour les tomates et les melons de Dakhla, mélangeons les avec ceux d'Agadir et le tour est joué

L union européenne a causé énormément de préjudices pour le Maroc durant des années. Il faut diversifier les partenariats avec d autres pays sérieux win/win et arrêter d octroyer des autorisations de pêche aux chalutiers et navires industriels européens. Orienter les produits de peches vers les unités de transformation et des conserves. Pas de cadeaux a toute belligererance, il faut exercer notre plein droit sur notre territoire national on n est pas une république bananiere qui s oriente comme un mule.... ce complexe de supériorité et anti- maroc ne quittera jamais ces élites d extrême droite y compris les verts.

Tu te trempes, tu voulais dire les élites de gauche wokistes dans l'âme , et il n'a y 'pas pire qu'eux : Ce sont les plus grands xénophobes...

Bonne nouvelle réjouissante . Espérant qu’elle baissera les prix et permettra aux marocains d’avoir accès aux richesses de leur mère patrie..

sincèrement cette décision de la dite cour rappelle la décision futile et sans importance prise par le régime militaire algérien, qui fut d'imposer des visas aux Marocains. En fin de compte, le vrai perdant de toute cela est le pauvre peuple algérien, qui vit dans la faim et la misère et ne sait pas dans quelles poches vont les milliards de dollars de revenus du gaz et du pétrole

Cette justice européenne passe son temps à lutter contre la souveraineté des états membres de l UE mais comme par hasard exige la mention d origine d un pays qui n existe pas . Bel exemple de l influence des islamistes algériens auprès des instances européennes .

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