Tarik Qattab

Bon week-end (quand même)

Journaliste de vocation, de formation et de pratique| Tarik Qattab a fait ses premières armes dans la presse écrite| quotidienne et magazine| ainsi que dans le secteur de la communication avant de basculer dans le digital en 2013. Sa passion: un Maroc des lumières.

Sahara: Alger active deux instruments africains pour plaider «sa» cause… et essuie, à domicile, une double déconfiture
Ayant accueilli coup sur coup la Conférence internationale sur les crimes du colonialisme, initiative de l’Union africaine débouchant sur la Déclaration d’Alger, puis la 12ᵉ édition du Séminaire de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique, l’Algérie a tout tenté pour imposer la question du Sahara dans l’agenda de l’UA. Mais l’opération s’est soldée par un double revers: aucune mention du Sahara n’a été intégrée à la Déclaration d’Alger et le Séminaire s’est conclu sans le moindre communiqué final, plusieurs pays du continent s’étant frontalement opposés à un nouveau coup de force du régime. Récit.
Résolution 2797 sur le Sahara: ce que révèle l’influente Fondation Konrad Adenauer
La publication du septième rapport Morocco Radar par la Konrad Adenauer Stiftung redessine les contours du dossier du Sahara en qualifiant la résolution 2797 de «rupture historique». Entre avancées majeures pour Rabat, zones d’ambiguïté susceptibles d’être exploitées par ses adversaires et pressions nouvelles imposées par la diplomatie américaine, le Maroc se trouve face à une séquence décisive où il doit transformer son avantage politique en architecture institutionnelle irréprochable.
Alger détourne une conférence africaine pour relancer son narratif perdu sur le Sahara
Acculé par la résolution 2797 du Conseil de sécurité de l’ONU consacrant la prééminence du plan d’autonomie marocain et privé de tout levier au sein de l’Union africaine, le régime algérien a tenté un nouveau coup de force en instrumentalisant une conférence sur la criminalisation du colonialisme pour ressusciter artificiellement la question du Sahara. Une fuite en avant qui illustre l’isolement diplomatique d’un État voyou qui dévoie les causes sacrées de tout un continent au seul service de son agenda.
Fertilisants: l’Inde met le cap sur le Maroc pour assurer sa sécurité alimentaire
Porté par les plus vastes réserves de phosphates au monde, le Royaume apparaît aux yeux de New Delhi comme un fournisseur stratégique en engrais au moment où l’approvisionnement mondial devient de plus en plus incertain. Selon The Economic Times, l’Inde intensifie sa coopération avec OCP Group afin de verrouiller des volumes indispensables à sa sécurité alimentaire. C’est dans ce cadre qu’une délégation du ministère indien des Affaires étrangères, conduite par la secrétaire (Sud) Neena Malhotra s’est rendue cette semaine à Rabat. Les détails.
Résolution 2797 de l’ONU sur le Sahara: comment l’Algérie a retardé sa publication en vue de pervertir la traduction du texte final
La résolution 2797 du Conseil de sécurité, adoptée le 31 octobre 2025, a révélé bien plus qu’un tournant décisif dans le dossier du Sahara. Elle a exposé au grand jour une manœuvre singulière de l’Algérie, qui a tenté d’en altérer la version en langue arabe pour limiter les parties au conflit à deux, soit le Maroc et le Polisario, allant jusqu’à en retarder la publication. En dépit des pressions algériennes en coulisses pour s’exonérer de sa responsabilité, Alger a essuyé un revers diplomatique cinglant, la résolution consacrant sans ambiguïté le plan d’autonomie marocain comme seule base sérieuse des négociations à venir et auxquelles Alger est sommée de participer.
Normalisation de l’Algérie avec Israël: «tout est possible», affirme l’ambassadeur d’Alger à Washington
Longtemps autoproclamée bastion indéfectible de la cause palestinienne, l’Algérie opère aujourd’hui un virage spectaculaire. Sabri Boukadoum, son ambassadeur à Washington, multiplie les appels du pied envers les États-Unis et laisse désormais entendre que la normalisation avec Israël n’est plus un tabou. Entre vote pro-américain au Conseil de sécurité, rapprochements avec les réseaux trumpiens et reniements idéologiques, le régime d’Alger semble prêt à sacrifier ses très supposés principes pour briser son isolement… et tenter de rivaliser avec le Maroc.
Sahara: la diplomatie algérienne propose sa «médiation» ou le dernier coup de bluff de Tebboune & Co
En se posant en médiateur du conflit du Sahara, la diplomatie algérienne tente un coup de bluff inédit: faire croire que l’Algérie n’est pas partie prenante d’un conflit qu’elle a pourtant alimenté pendant un demi-siècle. Avec la résolution 2797 de l’ONU consacrant le plan d’autonomie marocain, le ministre algérien des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, a tenté ce mardi de maquiller l’échec monumental d’Alger sous les habits du pacificateur. Mais derrière la rhétorique, c’est bien le régime qui vacille. Décryptage.
Plan d’autonomie: le Maroc accélère et impose son tempo
Porté par le discours royal du 31 octobre 2025 et la résolution 2797 du Conseil de sécurité, le Maroc engage une nouvelle phase d’exécution de son initiative d’autonomie. Tandis que le Royaume structure son offre et mobilise ses institutions et ses partis politiques, l’Algérie et le Polisario s’enlisent dans l’hésitation et les postures défensives, révélant un basculement profond du rapport de force.
Sahara, Sebta et Melilia: le Parti populaire espagnol en guerre contre le réel
Dans un contexte où la souveraineté marocaine sur le Sahara est désormais consolidée, le Parti populaire espagnol multiplie les provocations, mêlant manœuvres parlementaires, instrumentalisation humanitaire, agitation souverainiste autour de Sebta et Melilia et attaques économiques ciblées. Cette stratégie n’a rien d’un projet diplomatique. Elle relève d’un réflexe colonial blessé, d’un calcul électoral interne et d’une incapacité à accepter que le rapport de forces historique s’est inversé. Le PP ne défend pas l’Espagne. Il s’acharne contre une réalité qui l’a déjà dépassé. Décryptage.
L’écrivain Boualem Sansal libre: la pitoyable capitulation du régime d’Alger
Après un an d’acharnement, d’humiliation et de mensonges, le régime d’Alger finit par libérer le grand écrivain Boualem Sansal. Ainsi en a décidé la présidence algérienne ce mercredi 12 novembre. Non pas par grandeur, ni par justice, mais par nécessité, contrainte et calcul. Tout ça pour ça.