Tarik Qattab

Bon week-end (quand même)

Journaliste de vocation, de formation et de pratique| Tarik Qattab a fait ses premières armes dans la presse écrite| quotidienne et magazine| ainsi que dans le secteur de la communication avant de basculer dans le digital en 2013. Sa passion: un Maroc des lumières.

Bilan 2025 de la DGSN: un net recul de la criminalité violente en 2025
En 2025, la Direction générale de la sûreté nationale confirme l’efficacité de sa stratégie sécuritaire à travers des résultats chiffrés révélant un recul marqué de la criminalité violente et une hausse continue des taux d’élucidation. Portée par la modernisation des outils d’enquête, le renforcement de la coopération institutionnelle et international, l’approche illustre une vision conciliant performance opérationnelle, prévention et respect de l’État de droit.
CAN 2025 et au-delà: le détail du dispositif sécuritaire d’envergure déployé par la DGSN
À la veille de l’accueil par le Maroc de grandes manifestations sportives continentales et internationales, la Direction générale de la sûreté nationale met en œuvre une stratégie sécuritaire globale, anticipative et intégrée. Coopération policière africaine, renforcement des frontières, modernisation technologique et mobilisation massive des ressources humaines traduisent une vision structurée, détaillée dans le bilan 2025 rendu public par la DGSN mercredi 17 décembre, qui place la sécurité au cœur de la réussite de la CAN 2025 et des grands rendez-vous à venir.
Sahara marocain: comment la CDG entend renforcer son action dans les provinces du Sud
La Caisse de Dépôt et de Gestion (CDG) engage une stratégie ambitieuse dans les provinces du Sud marocain, avec des projets majeurs à Laâyoune et Dakhla. Après la voie express Tiznit–Dakhla dont elle est contributrice et le développement d’un pôle industriel et logistique intégré à Phosboucraa auquel la Caisse apporte 2 milliards de dirhams, place aux tech valleys, en passant par un nouveau pôle urbain dans la perle du Sahara. Objectif: confirmer son rôle historique de locomotive des investissements et créer les conditions pour un essor économique durable. Premières indiscrétions.
Kabylie indépendante: quand Alger découvre que l’autodétermination ne s’exporte pas sans retour
Moins de vingt-quatre heures après la proclamation de l’indépendance de la République fédérale de Kabylie, la diplomatie algérienne s’est astreinte à la publication d’une «clarification» constitutionnelle aussi précipitée qu’édifiante. Sous couvert de droit international et de solidarité avec les peuples, le régime d’Alger a surtout livré un aveu. En Algérie, l’autodétermination est un principe à géométrie variable, strictement réservé aux causes extérieures, et toujours pensé à l’aune d’une obsession marocaine devenue boussole politique, et même constitutionnelle.
Préparatifs, portée, le jour d’après: la proclamation d’indépendance de la Kabylie expliquée par Aksel Bellabbaci
À quelques jours de la déclaration d’indépendance de la Kabylie, prévue le 14 décembre, Aksel Bellabbaci, conseiller du président du Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie, décrit une phase où «il n’y aura plus de retour en arrière» et affirme que le 14 décembre «ouvrira un nouveau cycle pour le peuple kabyle». L’événement, qui rassemblera des personnalités venues du monde entier, ambitionne de projeter la question kabyle sur la scène internationale et augure une quête de reconnaissance qui se traduira par une intense action politique et diplomatique.
Que cherche à cacher Tebboune en refusant de libérer Rafik Khalifa, bien qu’il ait purgé sa peine?
Alors que Abdelmoumen Rafik Khalifa, homme de paille du plus grand scandale financier de l’histoire de l’Algérie, a théoriquement purgé sa peine depuis octobre 2025, sa détention prolongée interroge. Derrière ce maintien en prison, la volonté du pouvoir d’éviter la résurgence d’un dossier explosif, dont des éléments sensibles pourraient compromettre jusqu’à l’actuel président Abdelmadjid Tebboune, inculpé avant de bénéficier des faveurs du régime et de se hisser au sommet de l’État. Décryptage.
Cap 2030, investissements au Sahara, repositionnements sectoriels: la stratégie CDG expliquée par Khalid Safir
La CDG dévoile CAP 2030, une stratégie à la fois volontariste et structurante, visant à renforcer la souveraineté économique du Maroc, dynamiser l’épargne nationale et accélérer les investissements dans les infrastructures clés à l’horizon du Mondial 2030. Portée par Khalid Safir, cette feuille de route marque une montée en puissance financière décisive pour accompagner la transformation du pays. En voici les points essentiels.
Sahara: Alger active deux instruments africains pour plaider «sa» cause… et essuie, à domicile, une double déconfiture
Ayant accueilli coup sur coup la Conférence internationale sur les crimes du colonialisme, initiative de l’Union africaine débouchant sur la Déclaration d’Alger, puis la 12ᵉ édition du Séminaire de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique, l’Algérie a tout tenté pour imposer la question du Sahara dans l’agenda de l’UA. Mais l’opération s’est soldée par un double revers: aucune mention du Sahara n’a été intégrée à la Déclaration d’Alger et le Séminaire s’est conclu sans le moindre communiqué final, plusieurs pays du continent s’étant frontalement opposés à un nouveau coup de force du régime. Récit.
Résolution 2797 sur le Sahara: ce que révèle l’influente Fondation Konrad Adenauer
La publication du septième rapport Morocco Radar par la Konrad Adenauer Stiftung redessine les contours du dossier du Sahara en qualifiant la résolution 2797 de «rupture historique». Entre avancées majeures pour Rabat, zones d’ambiguïté susceptibles d’être exploitées par ses adversaires et pressions nouvelles imposées par la diplomatie américaine, le Maroc se trouve face à une séquence décisive où il doit transformer son avantage politique en architecture institutionnelle irréprochable.
Alger détourne une conférence africaine pour relancer son narratif perdu sur le Sahara
Acculé par la résolution 2797 du Conseil de sécurité de l’ONU consacrant la prééminence du plan d’autonomie marocain et privé de tout levier au sein de l’Union africaine, le régime algérien a tenté un nouveau coup de force en instrumentalisant une conférence sur la criminalisation du colonialisme pour ressusciter artificiellement la question du Sahara. Une fuite en avant qui illustre l’isolement diplomatique d’un État voyou qui dévoie les causes sacrées de tout un continent au seul service de son agenda.