Si la désignation du Polisario comme organisation terroriste venait à se concrétiser, comme le laissent présager plusieurs démarches entreprises aux États-Unis, le régime de Tebboune se retrouverait pris dans un piège aux conséquences lourdes. Une telle qualification, émanant de Washington, aurait un retentissement majeur tant en Europe qu’en Afrique, et risquerait de consacrer l’Algérie comme principal État protecteur d’un groupe terroriste. Une étiquette autrement plus grave que celle de «recycleur d’argent sale» que lui attribue aujourd’hui l’Union européenne.