En marge de sa participation à la cérémonie de renouvellement de la concession de service public de Business France, ce jeudi 4 avril à Casablanca, Franck Riester, ministre délégué chargé du Commerce extérieur, de l’Attractivité, de la Francophonie et des Français de l’étranger, est revenu sur la visite du chef de la diplomatie française, Stéphane Séjourné, au Maroc, rappelant que son pays salue «les efforts du Maroc en termes d’investissement dans le Sahara».
«Vous savez, le ministre Séjourné est venu ici il y a quelques semaines, fin février, pour prendre la parole, dire un certain nombre de choses, rencontrer son homologue et dire notamment que nous saluons les efforts du Maroc en termes d’investissement dans le Sahara et que nous étions prêts à accompagner ces efforts d’une manière ou d’une autre», a-t-il affirmé.
«Et c’est vrai que nous avons clairement dit, que Proparco (filiale du groupe Agence française de développement dédiée au secteur privé, NDLR), par exemple, pourrait contribuer au financement de cette ligne haute tension entre Dakhla et Casablanca, qui est évidemment stratégique pour le Royaume. Et vous voyez donc, que nous sommes convaincus, comme l’a affirmé Stéphane Séjourné, que cela passe par un accompagnement de la stratégie d’investissement, partout dans le Royaume», a-t-il poursuivi.
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Le renouvellement de la concession entre Business France et la Chambre de commerce et de l’industrie française au Maroc symbolise la volonté de fortifier la relation franco-marocaine, selon Franck Riester: «Je suis vraiment ravi, honoré et heureux de pouvoir assister à la cérémonie de renouvellement de la concession de service public de Business France au Maroc, où nous sommes avec un grand nombre d’ailleurs, de chefs d’entreprise qui étaient présents aujourd’hui. C’est un beau symbole de ce que nous voulons faire dans le cadre de cette relance, de ce rebond, et de cet approfondissement de la relation entre nos deux pays, le Maroc et la France.»
Dans cette démarche, l’accent est mis sur les petites et moyennes entreprises (PME) et les entreprises de taille intermédiaire (ETI) et le rôle catalyseur de la Chambre française du commerce et de l’industrie du Maroc (CFCIM) pour maximiser les opportunités d’affaires bilatérales. «Nous avons la conviction que cette relance passe aussi par les entreprises et notamment les PME et les ETI. Et qui mieux que la Chambre de commerce, pour faire en sorte que des partenariats, et des affaires se créent (...) Nous avons des intérêts communs et nous avons à la fois l’expérience, l’histoire, et l’envie de relever ces défis ensemble entre Français et Marocains, et entre Marocains et Français», a noté Franck Riester.