Istiqlal: Nizar Baraka reconnaît la "fragilité" du parti

Le360

Revue de presseKiosque360. Nizar Baraka, le candidat potentiel à la succession de Hamid Chabat, a commenté le brusque et douloureux dérapage qu'a connu, dimanche, le 17ème congrès de l'Istiqlal, reconnaissant la gravité de la situation et appelant à une réconciliation rapide.

Le 03/10/2017 à 20h09

"Baraka reconnaît la fragilité de la situation", titre Assabah qui nous apprend, dans son édition du mercredi 4 octobre, que le favori au poste de secrétaire général du parti de l'Istiqlal a fait part, dans une publication sur sa page Facebook, de sa "vive déception" et de son espoir de voir le parti de la Balance transcender les obstacles. Il a, ainsi, souhaité voir se réaliser "le changement, à travers la mobilisation des efforts". Sans le dire clairement, Nizar Baraka, l'homme du dialogue, n'a pas caché sa frustration suite à la "guerre des assiettes" qui a terni le 17ème congrès du parti. Ce dernier s'est achevé dimanche en queue de poisson, lorsque des partisans de Hamid Chabat ont exigé la révision d'une partie de la liste des 1.250 membres du Conseil national qui devaient élire, ce jour-là, le nouveau secrétaire général. Nizar Baraka affirme avoir pu mesurer, lors de l'épreuve du week-end, "le haut engagement des militants en vue de surmonter l'impasse et préserver l'unité des rangs". "Il y a une volonté, a-t-il souligné, d'avancer dans le projet, de rectifier les défaillances et de rompre avec les pratiques anciennes".  Nizar Baraka a appelé les 1.250 membres du Conseil national à "élire les nouveaux membres de la direction en faisant de cette étape un moment démocratique par excellence". Il s'agit "d'une étape, écrit-il, où le seul vainqueur sera le libre choix basé sur la conviction que le parti doit retrouver sa puissance et la place qui lui est due". Le journal accuse, par ailleurs, les partisans de Hamid Chabat d'avoir torpillé le 17ème congrès, lorsque celui-ci a refusé de porter à 350 le nombre des amis du secrétaire général sortant au sein du Conseil national. "Chabat, selon Assabah, chercherait à trouver un équilibre dans le rapport de force. Une attitude qui lui avait d'ailleurs permis, en 2012, de battre Abdelouahed El Fassi lors du 16ème congrès". 

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 03/10/2017 à 20h09