Daech: les services sécuritaires sur la piste d’une dangereuse djihadiste marocaine

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Revue de presseKiosque 360. Le démantèlement d’une cellule terroriste a mis dernièrement les services sécuritaires sur la piste d’une combattante marocaine de Daech. Cette femme, qui demeure introuvable, est parmi les rares dangereuses djihadistes recherchées à l’échelle internationale.

Le 25/04/2018 à 19h33

Une ressortissante marocaine, qui était installée en Espagne avant de gagner les rangs de Daech, est aujourd’hui la cible des investigations des services sécuritaires marocains et de leurs homologues de la péninsule ibérique. Depuis la dégringolade de l’organisation terroriste en Syrie et en Irak, Fadwa Hassad, âgée de 35 ans, n’a plus donné signe de vie. Son cas est revenu sur le devant de la scène médiatique après l’arrestation de son époux pour «financement de voyage de son épouse en compagnie d’un autre combattant palestinien de Daech».

Des informations, rapportées par le quotidien Akhbar Al Youm dans son édition de ce jeudi 26 avril, font savoir que la djihadiste marocaine avait voyagé, en février 2016, par avion à destination de la Grèce, mais a fait escale en Turquie sans poursuivre son voyage. Depuis lors, son mari, installé en Espagne, lui a transféré plus de 60.000 dirhams par mandat cash. Les investigations menées par les services sécuritaires, après l’arrestation, lundi dernier, de l’époux, ont révélé que les sommes d’argent envoyées étaient destinées au financement de son séjour en Turquie en compagnie du ressortissant palestinien. Ce dernier, précisent les sources du quotidien, est un responsable de Daech, chargé de la logistique et du recrutement des combattants marocains.

D’ailleurs, l’époux arrêté par les services marocains a avoué aux enquêteurs qu’il était au courant des activités de son épouse en compagnie du combattant palestinien. Mais durant les années 2015 et 2016, c’était elle qui finançait ses déplacements en Europe, en mettant à sa disposition des sommes d’argent importantes, ajoutent les mêmes sources. En février 2016, elle avait quitté l’Espagne sans plus donner signe de vie jusque 2017. Se sachant poursuivie par les services sécuritaires espagnols, la femme se serait rendu dans un lieu inconnu. Depuis lors, elle demeure introuvable. Ce qui a mis en alerte les services sécuritaires du Maroc et d’Espagne afin d’anticiper toute action terroriste. 

Par Mohamed Younsi
Le 25/04/2018 à 19h33