La débauche et la perversion sexuelle de Daech racontées par une revenante

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Revue de presseKiosque360. Des pratiques sexuelles perverses et dangereuses, des relations adultérines, des viols. Une revenante marocaine révèle le goût effréné des moujahidines de Daech pour la luxure. Les détails.

Le 27/03/2018 à 23h28

Salma El-harraq, une revenante d’un séjour parmi les jihadistes de Daech en Syrie a révélé, lors de son audition par les éléments de la Brigade nationale de la police judiciaire, que les terroristes de Daech étaient portés sur des pratiques sexuelles perverses et dangereuses, rapporte Al Ahdath dans son édition de ce mercredi 28 mars.

Les femmes, considérées uniquement comme des objets sexuels, sont victimes de leurs assauts n’importe où et n’importe quand. Al Ahdath écrit que la revenante a confié que les jihadistes considéraient les femmes yézidies comme un butin de guerre. Ils les ont trainées dans un souk, dans la commune de Hassiba sur les frontières irako-syriennes, et les ont vendues comme du bétail selon des tarifs fixés par les dirigeants de l’organisation terroriste. Les mineures et les plus âgées n’avaient pas le même prix. Les combattants avaient également le droit de garder en leur compagnie des fillettes de 7 ans avec la condition de ne pas les toucher avant l’âge de 12 ans. Les prisonnières de guerre étaient aussi obligées d’accomplir les tâches ménagères et les courses, en plus d’être les esclaves sexuelles des combattants qui ont obtenu le droit de les violer conformément à une fatwa émise par des théoriciens de Daech.

Al Ahdath ajoute, en citant Salma El Harraq, que les combattants n’hésitaient pas à prostituer leurs esclaves en vendant leurs services sexuels à des tierces parties en échange d’un laisser-passer, une connexion internet ou des produits alimentaires.

Les prisonnières condamnées à mort et en attente de leur exécution n’échappent pas non plus aux agressions sexuelles des combattants. Comme ils n’éprouvent aucune honte à entretenir des relations adultérines avec la femme d’un frère mort ou loin des siens, selon la revenante.

Cette débauche et ce goût démesuré pour des pratiques perverses font que la majorité des combattants, leurs femmes et leurs enfants sont contaminés par des maladies sexuellement transmissibles dont le SIDA, note encore Al Ahdath.

Par Zineb El Ouilani
Le 27/03/2018 à 23h28