Commune de Rabat: la majorité cherche à apaiser les tensions

Asmaa Rhlalou, présidente du Conseil de la ville de Rabat.. MAP

Revue de presseLes leaders locaux de la majorité aux commandes de la mairie de Rabat ont tenu une réunion pour tenter de résoudre les désaccords qui déstabilisent le bureau de la Commune. Les détails dans cette revue de presse tirée du quotidien Al Akhbar.

Le 15/03/2023 à 21h30

Les désaccords qui secouent la majorité aux commandes de la mairie de Rabat ont poussé les représentants locaux du Parti de l’Istiqlal (PI), du Rassemblement national des indépendants (RNI) et du Parti Authenticité et Modernité (PAM) à tenir une réunion de conciliation, afin de trouver un terrain d’entente entre les composantes de cette majorité et la présidente de la Commune urbaine, Asmaa Rhlalou.

Cette réunion, qui a duré près de trois heures, a eu lieu au bureau de la présidente et a rassemblé Saâd Ben Mbarek du RNI, Rachid El Abdi du PAM, président du Conseil de la région de Rabat-Salé-Kénitra, et Abdelilah El Bouzidi du PI, président du Conseil de l’arrondissement Agdal-Hay Riad.

D’après les sources du quotidien Al Akhbar, qui rapporte l’information dans son édition du jeudi 16 mars, les débats ont porté sur les points de discorde entre les trois partis, composantes principales de la majorité.

Il s’agit notamment de «la gestion des parkings de la ville et la démission des représentants du PAM et du PI de la Société de développement local (SDL) Rabat Parking». Le dossier des relations internationales était également au cœur des débats, précise le quotidien, surtout que «le PAM et le PI critiquent la manière dont la présidente de la Commune de Rabat gère ce dossier».

La réunion entre les représentants des trois partis, poursuit le quotidien, a été sanctionnée par la publication d’un communiqué exprimant ouvertement le soutien des trois partis à la présidente de la Commune de Rabat.

Le contenu de ce communiqué a suscité la colère des représentants locaux de l’Union socialiste des forces populaires et du Mouvement populaire, les deux autres formations faisant partie de la majorité, qui se sont interrogées sur les raisons de leur marginalisation, indiquent les sources du quotidien.

Par Mohammed Younssi
Le 15/03/2023 à 21h30