Casablanca: Taoufik Kamil, le mari de Nabila Rmili, porte plainte contre le PJD

توفيق كميل، رئيس الفيدرالية الوطنية للمنعشين العقاريين

Taoufik Kamil. DR

Revue de presseLe député Taoufik Kamil, et mari de la maire de Casablanca Nabila Rmili, a porté plainte contre le PJD après que le secrétaire régional de ce parti, Mouhssine Moufidi, l’ait accusé d’avoir la mainmise sur la gestion de la ville. Cet article est une revue de presse du quotidien Assabah.

Le 28/02/2023 à 21h11

Lors d’une conférence de presse, tenue lundi dernier, le secrétaire régional du PJD dans la région de Casablanca-Settat, Mouhssine Moufidi, a accusé le parlementaire Taoufik Kamil et mari de la maire, Nabila Rmili, de la «de diriger la mairie bien qu’il n’ait aucun relation avec la gestion de la ville».

Le quotidien Assabah rapporte, dans son édition du mercredi 1er mars, que le président du groupe du parti islamiste dans le conseil de la ville, Abdessamad Haikar, a fait souvent allusion au mari de la maire de Casablanca sans toutefois le nommer.

La déclaration de Moufidi a suscité un tollé chez plusieurs responsables après que le groupe du PJD ait tenu une conférence de presse qui a été transmise en direct sur le site officiel du parti. Le quatrième vice-président démissionnaire et président de l’arrondissement de Sbata, Taoufik Kamil, a réagi à cette accusation en affirmant que «son opinion politique sur le PJD ne diffère pas de celle du peuple marocain qui s’est exprimé clairement sur ce parti lors des élections de 2021. Quant à ma réaction sur le plan personnel c’est une autre paire de manche».

Le quotidien Assabah souligne que Kamili a déclaré que les propos du secrétaire régional du PJD est une diffamation caractérisée qui est punie par la loi. Et le parlementaire de poursuivre «le fait de mentionner mon nom et ma qualité en proférant des accusations explicites concernant l’argent public et la mainmise sur les décisions relève de l’impudence que seule la justice peut en évaluer la gravité ». Il a souligné qu’il a engagé, ce mardi 28 février, une procédure pour porter plainte en confiant à son avocat de la déposer auprès des autorités judiciaires compétentes.

Par Hassan Banadad
Le 28/02/2023 à 21h11