Odeur nauséabonde à Casablanca: Nabila Rmili et Leila Benali se rejettent la responsabilité

Leila Benali, ministre de la transition énergétique et du développement durable.

Leila Benali, ministre de la transition énergétique et du développement durable. . DR

Revue de presseKiosque360. Les odeurs nauséabondes qui envahissent certaines zones de Casablanca proviennent de la décharge de Médiouna, a affirmé Leila Benali, ministre de la Transition Énergétique et du Développement Durable. Cette revue de presse est tirée du quotidien Al Ahdath Al Maghribia.

Le 12/12/2022 à 19h44

La décharge de Médiouna serait l’origine des odeurs putrides et nauséabondes qui envahissent plusieurs zones de la région de Casablanca et agressent l’odorat de ses habitants, surtout pendant la nuit. C’est du moins ce qu’a affirmé la ministre de la Transition Énergétique et du Développement Durable, Leila Benali, au Parlement.

Dans sa réponse à des conseillers lors de la présentation du budget de son département devant la commission des secteurs productifs de la deuxième Chambre du Parlement, la ministre a fait savoir que l’origine du mal était «la décharge de Médiouna qui ne répond pas aux normes en vigueur», précisant que «la situation est étroitement liée à la question de gouvernance».

Et de préciser que «ces odeurs seraient le résultat d’une fuite de lixiviat, résultant de la fermentation des déchets solides enfouis», rapporte le quotidien Al Ahdath Al Maghribia dans son édition du mardi 13 décembre. Le mal provient donc d’une fuite du bassin d’accumulation de lixiviat, polluant composé de plusieurs éléments toxiques, indiquent les sources du quotidien.

Les déclarations de la ministre de la Transition Énergétique et du Développement Durable, Leila Benali, interviennent après celles de la présidente de la commune urbaine de Casablanca, Nabila Rmili, qui avait catégoriquement rejeté cette hypothèse. A ce propos, les sources du quotidien rappellent que «Mme Rmili avait affirmé qu'aucune mauvaise odeur ne parvenait de la décharge de Médiouna».

Lors d’une visite sur le terrain, poursuit Al Ahdath, «la présidente du Conseil de la ville de Casablanca avait également souligné que la qualité de l'air au niveau de la décharge de Médiouna était conforme aux normes en vigueur». Ainsi, le constat effectué par la maire de la ville de Casablanca n’incrimine pas la décharge, alors que l’étude réalisée par la ministre conclut que l’origine du mal, dont se plaignent plusieurs habitants, serait bien ce dépotoir.

Par Mohamed Younsi
Le 12/12/2022 à 19h44