«L’UE doit faire comprendre le danger que constituent certains groupes militaires qui adoptent une doctrine terroriste, lesquels menacent les valeurs de modération, de paix et de tolérance que nous partageons avec des pays de la rive sud de la Méditerranée, tout particulièrement le Maroc», a affirmé l’eurodéputé, lors d’une conférence autour de la thématique «Radicalisation et extrémisme: comment l’UE finance sa propre menace».
«Le Maroc, qui fait face à la menace provenant des camps de Tindouf, en Algérie, lesquels constituent un terreau fertile pour le terrorisme et le djihadisme, a tout notre soutien», a-t-il fait observer, appelant à aider le Royaume à lutter contre les groupes qui menacent la stabilité de la région.
Pour le vice-président de la Commission du contrôle budgétaire, «il est inadmissible pour nous de soutenir un groupe séparatiste qui détruit les valeurs que l’Europe a en commun avec le Maroc. C’est inadmissible. L’Europe ne peut pas s’adresser à une entité se nourrissant de doctrines terroristes».
Lire aussi : «Le Polisario est une organisation terroriste», clame un député en plein Congrès espagnol
«La stabilité de la région du Sahel et de l’Afrique du nord est essentielle pour le bloc européen, d’où toute partie ou groupe qui menace la stabilité ou entreprend des actes agressifs doit être considéré comme terroriste par l’UE», a-t-il dit, notant que Rabat et Bruxelles coopèrent étroitement dans le domaine sécuritaire, notamment en matière de prévention et de lutte contre la menace terroriste.
L'eurodéputé a appelé dans ce sens l’Algérie, qui abrite et finance le groupe séparatiste du Polisario, à assumer pleinement sa responsabilité dans la promotion de la stabilité dans la région.
La conférence, organisée par le groupe PPE (Parti populaire européen), qui est le plus grand et le plus ancien groupe du Parlement européen, a réuni des parlementaires et des experts sécuritaires qui ont échangé autour de la menace terroriste qui guette les pays européens et des moyens à même d’y faire face.