Sénégal: le FMI table sur une croissance de 6 % en 2016

Une équipe du FMI conduite par Ali Mansoor a séjourné du 2 au 15 septembre 2015 au Sénégal dans le cadre de la première revue de l’instrument de soutien à la politique économique du pays. Selon lesoleil.sn, site d’information du quotidien officiel Le Soleil, le chef de la délégation du FMI a souligné que «les résultats macroéconomiques enregistrés au cours de la première moitié de l’année sont globalement satisfaisants».Dévoilant les résultats de la première revue de l’accord triennal au titre de l’Instrument de soutien à la politique économique (ISPE), il a indiqué que le taux de croissance économique devrait se situer dans une fourchette comprise entre 5 et 5,5 % en 2015 et atteindre 6 % en 2016.

Ces performances sont le fruit de la conjonction de plusieurs facteurs, lit-on sur le quotidien : démarrage de la mise en oeuvre du Plan Sénégal émergent (PSE), consolidation des échanges avec le Mali, baisse des prix du pétrole, etc.

Parallèlement, l’inflation est demeurée faible, à 0,6 %, à fin août 2015.

Selon lesolei.sn, l’équipe du FMI s’est félicitée également de «la volonté des autorités sénégalaises de continuer à mener une politique budgétaire adéquate, notamment en conservant leur objectif initial de déficit budgétaire de389 milliards de FCFA, soit 4,8 % du PIB». De même, elle a pris note de l’engagement des autorités sénégalaises à poursuivre la mobilisation des recettes et la rationalisation des dépenses publiques.

Toutefois, «si l’on veut être plus ambitieux et atteindre l’objectif fixé dans le PSE il faut accélérer les réformes, élargir leur champ d’action et, enfin, approfondir leur application», fait remarquer M. Mansoor. En effet, dans le cadre du PSE, le Sénégal table sur des taux de croissance compris entre 7 et 8 %. Pour atteindre ces objectifs, la mission préconise, entre autres, d'ouvrir l’espace économique en vue de permettre facilement aux ME d’émerger si elles veulent grandir et d’attirer les investisseurs étrangers, la suppression de la parafiscalité, etc.