Le régime algérien se lance dans une guerre ubuesque contre les globes terrestres affichant la carte complète du Maroc

VidéoLes librairies algériennes et autres commerces d’objets d’art connaissent actuellement une ruée de visiteurs d’un genre particulier. La junte algérienne y a lâché, profitant de la veille de la rentrée scolaire, une meute d’agents afin de traquer tous les globes terrestres, pourtant fabriqués localement ou importés légalement, comportant la carte complète du Maroc.

Le 21/08/2023 à 18h26
Capture d'écran du reportage sur les globes terrestres affichant la carte complète du Maroc

Capture d'écran du reportage sur les globes terrestres affichant la carte complète du Maroc

Le régime algérien est à nouveau atteint d’une grave crise de délirium, stade ultime de la démence. Des agents algériens chargés de la répression des fraudes au niveau des produits alimentaires de base en Algérie, mènent actuellement une vaste opération dans… les librairies et autres commerces d’objets d’art en vue de saisir des globes terrestres affichant la carte complète du Maroc.

Ces agents, chargés du contrôle et de la répression des fraudes, et relevant de l’Inspection régionale du commerce de Barika, dans la wilaya de Batna, ont réalisé ce qu’ils croient être la saisie du siècle en Algérie, en confisquant trois petits globes terrestres qu’ils ont localisés dans une librairie «sur la base de renseignements précis qui leur ont été récemment fournis», affirme la propagande locale.

Selon ces «renseignements», une librairie de Barika écoule de petits globes terrestres sur lesquels figure la carte complète du Maroc, non tronqué de son Sahara atlantique.

Il s’agit en fait de globes terrestres lumineux à usage éducatif et ornemental, nombreux en Algérie car distribués sous la marque Versal par la société algérienne Universal gamme stationery (UGS), qui opère dans la distribution de fournitures scolaires, de bureaux, et autres cadeaux de fin d’année.

Les tenanciers de la librairie où ont été saisis ces objets ne voient bien évidemment aucune infraction à vendre des globes terrestres légalement fournis par un distributeur local, et qui présentent le plus récent planisphère du monde. Mais les agents algériens du contrôle anti-fraude ont d’autres desseins derrière cette descente.

Ainsi, en mettant bien en valeur leurs gilets estampillés «Répression des fraudes», ils déclarent, mine de rien, devant des body-caméras que lesdits globes terrestres sont «frauduleux» parce qu’ils ne respectent pas la carte de l’Afrique établie par l’Organisation des Nations unies, et que le Sahara occidental n’y figure pas.

La question qui se pose ici est celle de savoir qu’est-ce que des agents de la répression des fraudes relevant du ministère algérien du Commerce ont-ils à voir avec la carte du Maroc, ou même de l’Algérie, alors que leur rôle, selon les termes de la loi algérienne organisant leurs missions, consiste à traquer la vente de produits alimentaires impropres à la consommation et qui peuvent être «nuisibles à la santé et à la sécurité du consommateur»?

On ne sait pas de combien d’années vont écoper ces «spéculateurs aux globes terrestres», indirectement accusés de reconnaitre la marocanité du Sahara.

Ce qui est sûr c’est qu’il s’agit là encore d’une nouvelle manifestation de l’obsession incurable du régime algérien envers le Maroc, et qui orchestre cette nouvelle campagne anti-marocaine en vue de mettre en scène une opération visant à saisir et retirer du marché tous les globes terrestres affichant la carte complète du Maroc.

Le régime algérien n’a même pas pris les précautions de rigueur dans cette théâtralisation et a clairement démontré, une fois de plus, que l’Algérie est bel et bien la principale partie prenante au conflit du Sahara. Sinon comment expliquer cette traque forcenée, surréaliste, de cartes qui ne concernent ni de près, ni de loin le territoire algérien?

Le régime d’Alger a certainement ordonné cette descente dans les librairies et la confiscation de certains globes terrestres arborant la carte complète du Maroc pour faire oublier ses récents déboires diplomatiques et faire ainsi croire qu’il vient de marquer un point contre le Maroc.

Après les prétendus spéculateurs accusés d’être derrière le renchérissement et la raréfaction sur le marché algérien des produits alimentaires de première nécessité, c’est au tour des libraires de subir les foudres d’un régime qui déploie des talents inégalés dans l’outrance et le burlesque.

Par Mohammed Ould Boah
Le 21/08/2023 à 18h26