Mohammed Ould Boah

Algérie: le général Saïd Chengriha inaugure son intrusion au gouvernement par le limogeage du numéro 2 de l’armée et un délire paranoïaque
À peine a-t-il enfilé son nouveau costume de ministre délégué de la Défense que le général Saïd Chengriha, chef d’état-major de l’armée algérienne, tente déjà de frapper les esprits en limogeant le général-major Ammar Athmania, commandant des forces terrestres et numéro 2 de l’armée. Et c’est Tebboune qui en prend un coup direct. Non seulement son clan a perdu le joker qu’il comptait utiliser contre l’omniprésence de Chengriha, mais ce dernier a également saisi l’occasion du limogeage de son potentiel remplaçant pour afficher ouvertement sa nouvelle envergure politique, à travers un discours, certes sans relief, mais très vindicatif envers les prétendus comploteurs étrangers contre le régime.
Algérie: le chef d’état-major de l’armée s’incruste au sein du gouvernement
Le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, a procédé lundi 18 novembre à un remaniement ministériel, marqué par l’entrée du chef d’état-major de l’armée, le général Said Chengriha, au gouvernement en tant que ministre délégué auprès du ministre de la Défense. Ce poste n’est pas nouveau, puisqu’il avait été déjà créé sous le second mandat de Bouteflika en 2005, dans le cadre d’un partage du pouvoir entre la présidence algérienne et le commandement militaire. Sous Tebboune, la situation empire car ce sont les pouvoirs politique et économique qui sont en train d’être remis dans leur intégralité à l’armée.
Lors du Sommet arabo-islamique, Tebboune a appelé à des sanctions contre l’Occident… avant de rétropédaler
Le Sommet arabo-islamique, tenu le lundi 11 novembre en Arabie Saoudite, a dévoilé une nouvelle fois l’impéritie de la diplomatie algérienne. Le mercredi 13 novembre, le ministère des Affaires étrangères algérien a ainsi démenti des propos attribués par un média local au président Tebboune, contenus dans le discours lu en son nom par le ministre Ahmed Attaf devant les délégations du sommet de Riyad. Cette cacophonie traduit la confusion et le désordre qui règnent à Alger, jusqu’au sommet de l’État.
La visite d’État d’Emmanuel Macron au Maroc vue par les médias français
Jamais la venue d’un président français au Maroc n’a connu un tel retentissement ni suscité un aussi grand intérêt des deux côtés de la Méditerranée, voire au-delà, que celle qu’a entamée, ce lundi 28 octobre, Emmanuel Macron à Rabat. Et pour cause, après trois années de brouille, c’est l’heure de la réconciliation, grand R, entre deux pays amis, dont rien ne semble pouvoir entraver le partenariat stratégique et historique. Mieux encore, Macron est aussi venu au Maroc en vue de travailler à «l’opérationnalisation» de la reconnaissance de la marocanité du Sahara par la France. La haute portée de cette visite «providentielle» pour la France, a été analysée par les grands titres de la presse française de ce lundi. Tour d’horizon.
Hichem Aboud affirme avoir été enlevé par un groupe mafieux au service d’Alger
Le journaliste algérien Hichem Aboud, porté disparu depuis jeudi dernier, est sain et sauf. Victime d’un enlèvement à Barcelone, il se trouve actuellement sous la protection des autorités sécuritaires espagnoles. Lors d’une brève apparition sur la chaîne de son confrère algérien en exil, Anouar Malek, il accuse directement le régime d’Alger.
Vives inquiétudes sur le sort du journaliste algérien Hichem Aboud, porté disparu depuis quatre jours
C’est l’inquiétude totale au sein de la famille et des proches de Hichem Aboud, qui craignent désormais le pire pour ce virulent opposant à la junte algérienne au pouvoir. Depuis quatre jours, tous ses téléphones sont mystérieusement éteints et il n’a donné aucun signe de vie. A-t-il été enlevé ou même assassiné par les services de renseignement algériens, qui le traquent et le menacent de mort depuis plusieurs années?
Selon un média italien, l’Algérie préparerait une guerre de «haute intensité» contre le Maroc
Frustré par ses défaites diplomatiques en série face au Maroc, matérialisées par le vaste soutien international à la marocanité du Sahara, le régime d’Alger semble aujourd’hui en prise avec des tentations hystériques, voire suicidaires. Selon le quotidien italien en ligne, «Notizie Geopolitiche», l’Algérie a envoyé des troupes à Tindouf, à quelques encablures de la frontière avec le Maroc.
Arrêt de la CJUE: l’Algérie invente une monstruosité en convoquant un collectif d’ambassadeurs de l’UE
C’est une première dans les annales de la pratique diplomatique. Le ministère algérien des Affaires étrangères a convoqué les ambassadeurs des pays de l’Union européenne qui ont déclaré s’en tenir à leur partenariat stratégique avec le Maroc, après la décision de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) relative aux accords Maroc-UE sur la pêche et l’agriculture.
Les lamentations de «l’énergumène diplomatique» algérien suite à la décision de la CJUE sur les accords Maroc-UE
Alors qu’elle croyait avoir remporté une victoire diplomatique, suite à la décision de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) relative aux accords Maroc-UE sur la pêche et l’agriculture, l’Algérie a rapidement déchanté après le rejet immédiat et quasi unanime de cette décision par les pays et institutions mêmes de l’UE. Dans un discours prononcé mardi, Ahmed Attaf, chef de la diplomatie algérienne, s’est attaqué aux pays de l’UE, auxquels il reproche de s’en tenir fermement à leur partenariat stratégique avec le Maroc, au détriment de la première cause nationale en Algérie: le Sahara atlantique.
Algérie: «Tebboune 2» reprend les bavardages stériles de son premier mandat en y ajoutant une inquiétante frustration
Un mois après avoir été prolongé de cinq nouvelles années à El Mouradia, sans l’assentiment de 90% des électeurs algériens, Abdelmadjid Tebboune se rappelle au mauvais souvenir de ses compatriotes à travers un nouveau bavardage, diffusé samedi soir par la télévision publique algérienne. Frustré et traumatisé par les déconvenues aussi bien à l’international qu’à l’intérieur, il a occulté les graves problèmes que traverse actuellement l’Algérie, comme les ravages de la malaria dans le sud du pays, la chute vertigineuse de la monnaie locale par rapport aux devises étrangères et la hausse des prix des produits de première nécessité.