De la musique à la mode, il n’y a qu’un pas. Saad Lamjarred vient de le franchir avec le lancement de la marque SW. Aux côtés de Issam Balalioui, plus connu sous son nom de designer Issam Wachma, la pop-star signe une ligne de vêtements au style contemporain et affirmé. Entre pantalons larges à taille haute, vestes structurées et pièces unisexes aux finitions soignées, l’ensemble tend à sublimer la silhouette avec des coupes impeccables et de subtils jeux de volumes.
Lors du défilé SW, la nouvelle marque de mode marocaine signée Saad Lamjarred et Wachma, organisé le 15 janvier à Casablanca. (S.Bouchrite/Le360)
Le360: SW, c’est le fruit d’une collaboration avec le designer Wachma. Comment est née cette idée?
Saad Lamjarred: L’idée remonte à près d’une dizaine d’années. Wachma et moi sommes amis depuis longtemps et nous partageons une passion commune pour la mode. Bien que nos domaines d’expression soient différents, nous avons toujours eu une convergence de goûts et d’idées, et nous avons pensé qu’il serait formidable de concrétiser cette affinité à travers une marque.
Pourquoi lancer SW maintenant?
Je crois que l’union fait la force. Travailler à deux, avec nos énergies et nos compétences combinées, rend ce projet encore plus puissant et porteur. C’était le bon moment pour nous de nous lancer dans cette aventure.
(A.Hassani et S.Bouchrite/Le360)
On a l’impression que votre style vestimentaire a évolué ces derniers temps…
Mon style évolue avec le temps, avec mes humeurs, avec les saisons. C’est un processus naturel, un peu comme en musique, où j’aime explorer de nouveaux horizons. Il n’y a pas de raison particulière, c’est une évolution constante.
Parlons musique. Après le succès de «Gouli Mata», vous avez sorti «Homa Dol», une autre chanson aux sonorités indiennes. Comment est né ce projet?
À la suite du succès de «Gouli Mata», la maison de production indienne m’a contacté pour un deuxième titre avec une touche marocaine, susceptible de plaire au public indien. J’ai choisi alors de travailler avec Mehdi Mozayine et Mohamed El Maghribi sur cette chanson.
Vos fans attendaient une chanson pour Salman Khan. Qu’en est-il de ce projet?
Salman Khan avait choisi une chanson pour l’un de ses films. Le projet a pris du retard, car le film en question n’est pas encore sorti. Mais l’idée est toujours là et la chanson est à moitié prête.
Michael Jackson est une de vos inspirations majeures et certains fans remarquent des similitudes dans vos mouvements de danse. Qu’en pensez-vous?
Je suis un grand fan de Michael Jackson, c’est indéniable. Sur scène, il y a des choses qui sont instinctives, incontrôlables. J’essaie d’apporter ma propre touche, de développer mon propre style. Je ne prétends pas être un danseur pro comme Michael Jackson, mais en tant que fan, il est normal que son influence transparaisse.
«J’ai d’autres projets avec des sonorités indiennes. J’aime beaucoup ce style et le mélange avec notre darija est très intéressant.»
Vous avez rencontré Amir Rouani au Maroc. Y a-t-il un projet en préparation avec lui?
Inchallah, il y aura des nouveautés. Nous nous sommes rencontrés et avons discuté de plusieurs idées. Amir est un réalisateur et un créateur talentueux, plein d’idées. Nous sommes complémentaires et il y aura certainement des projets intéressants à venir.
Le ramadan approche. Comment le vivez-vous d’habitude?
C’est Lalla Ghita (son épouse, NDLR) qui s’occupe de tout (rires).
Si vous n’aviez pas été chanteur, quel métier auriez-vous exercé?
J’aurais été maçon. Ce fut d’ailleurs mon premier métier aux États-Unis. Je voulais travailler dans le domaine artistique, mais on ne m’a pas donné cette opportunité à l’époque. J’ai donc travaillé dans la construction.
Après «Homa Dol», avez-vous d’autres projets musicaux en préparation?
Oui, j’ai d’autres projets avec des sonorités indiennes. J’aime beaucoup ce style et le mélange avec notre darija est très intéressant. Je travaille également sur d’autres chansons, notamment avec Jalal El Hamdaoui, Mehdi Mozayine et Cherif.