Comme annoncé précédemment, la société énergétique gréco-britannique Energean a officialisé son retrait du champ offshore d’Anchois (au large de Larache), en finalisant le transfert de la totalité du capital de sa filiale qui détenait respectivement 45% et 37,5% des licences Lixus Offshore et Rissana Offshore. Suite à cette opération, Chariot devient désormais opérateur du projet et détient une part de 75% dans chacune des deux licences, l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM) conservant ses participations de 25%.
Le champ gazier d’Anchois est situé sur le permis Lixus Offshore, où trois puits ont déjà été forés. Le puits Anchois-3 a été achevé en septembre 2024 et, bien qu’il n’ait pas fourni les volumes supplémentaires nécessaires à l’extension du développement initialement prévu, plusieurs réservoirs gaziers de bonne qualité y ont été découverts, souligne Chariot dans un communiqué.
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Avec la reprise de l’exploitation, poursuit la même source, Chariot reste «déterminé à faire progresser les programmes de travaux du permis et collaborera avec l’ONHYM pour évaluer et adapter le plan de développement d’Anchois en fonction des ressources découvertes». La compagnie britannique affirme qu’elle continuera d’évaluer le potentiel supplémentaire de zones plus vastes des permis Lixus et Rissana et que de nouvelles mises à jour seront fournies en temps voulu.
«Un potentiel de développement redimensionné»
«Nous sommes ravis d’avoir finalisé le transfert de ces licences et d’avoir repris l’exploitation, car nous percevons une valeur significative dans notre position diversifiée au Maroc, tant en mer qu’à terre. La découverte de gaz à Anchois offre encore un potentiel de développement redimensionné», a déclaré Adonis Pouroulis, président-directeur général de Chariot.
Et d’ajouter: «Nos prochaines étapes consistent à définir ce périmètre en nous appuyant sur les ressources principales découvertes dans les trois puits, étayées par nos travaux antérieurs sur la conception technique, les autorisations environnementales et réglementaires, le financement du projet et la vente de gaz. Les fondamentaux du marché gazier au Maroc sont solides, avec une forte demande et d’excellentes conditions financières».