Le secteur de la pêche en constante progression

Grâce au plan Halieutis, la région de Tétouan a vu les fermes aquacoles se développer.

Grâce au plan Halieutis, la région de Tétouan a vu les fermes aquacoles se développer. . DR

Revue de presse14 ans après son lancement, le plan Halieutis a contribué à l’évolution de l’activité de la pêche, tant au niveau de la production qu’au niveau de l’exportation et de l’investissement. Cet article est une revue de presse tirée de l’hebdomadaire La Vie Éco.

Le 12/02/2023 à 21h05

Du 1er au 5 février, Agadir et sa région ont abrité la 6e édition du Salon Halieutis. Acteurs, institutionnels et professionnels ont été réunis «dans l’objectif de faire le point sur les retombées de la stratégie Halieutis», écrit La Vie Eco dans sa livraison hebdomadaire. Lancé en 2009, ce plan de développement et de modernisation du secteur de la pêche maritime a «fortement contribué à l’évolution de l’activité tant au niveau de la production qu’au niveau de l’exportation et de l’investissement».

Ainsi, le Maroc récolte aujourd’hui les fruits de cette ambitieuse stratégie, tant de «nombreux projets lancés se sont traduits par la génération de forts impacts macro-économiques et sociaux», explique dans les colonnes de l’hebdomadaire Zakia Driouach, secrétaire genre du département ministériel de la Pêche maritime.

Plusieurs critères confirment aujourd’hui cette progression du secteur. Il y a, d’un côté, le doublement de la valeur ajoutée sectorielle et du CA de l’export. De l’autre, la création de près de 48.000 nouveaux emplois directs à terre et une hausse annuelle moyenne de 15% des investissements dans les industries de la pêche. Côté investissements, Zakia Driouach assure qu’un budget global de 8 milliards de dirhams a été consacré au financement de l’ensemble des projets.

Trois axes majeurs structurent le plan Halieutis. Le premier est la durabilité de la ressource visant à assurer sa pérennité, explique La Vie Éco. Le second est, quant à lui, relatif à la performance pour assurer une qualité optimale des produits de la pêche, du débarquement à la commercialisation. Le dernier axe repose sur la compétitivité. Celle-ci cible une meilleure valorisation des produits pour accroître leur présence sur les marchés porteurs.

En outre, vingt plans d’aménagement ont été mis en œuvre, couvrant les principaux stocks commerciaux sur la base des évaluations scientifiques conduites par l’Institut national de recherche halieutique, rapporte l’hebdomadaire La Vie Éco. Selon Zakia Driouach, 96% des espèces commercialisées sont exploitées dans le cadre de ces plans d’aménagement.

Par Khalil Rachdi
Le 12/02/2023 à 21h05