Le Maroc face au défi de l’industrialisation de son économie

Un employé d'usine travaille sur une chaîne de montage de voitures à l'usine PSA de Kenitra, le 21 juin 2019.

Un ouvrier travaille à une chaîne de montage de véhicules à l'usine PSA de Kénitra, le 21 juin 2019.. AFP or licensors

Revue de presseAlors qu’une nouvelle feuille de route est attendue pour le secteur, l’industrie nationale confirme sa bonne santé et présage l’entrée en vigueur d’une «nouvelle ère industrielle». Une revue de presse de La Vie Éco.

Le 30/07/2023 à 18h08

Fin 2022, les produits manufacturés représentaient 86,8% de la valeur des exportations. «C’est énorme ! C’est bien plus que certains pays industrialisés», s’est réjoui Ryad Mezzour, ministre de l’Industrie et du commerce. Signe que l’industrialisation de l’économie marocaine est en marche, observe La Vie Éco dans sa livraison hebdomadaire.

Le magazine met en avant un autre indicateur: entre 2013 et 2022, la valeur des exportations industrielles a plus que doublé (+131%), passant de 160 MMDH à 370 MMDH. Les emplois industriels sont passés, eux, de 300.000 postes à plus d’un million. Des données qui confirment que l’industrie marocaine «se porte bien», note l’hebdomadaire.

En effet, le Royaume est devenu une référence industrielle, notamment dans le secteur de l’automobile et de l’aéronautique et, sans doute, très prochainement dans l’industrie des batteries électriques, analyse La Vie Éco.

Preuve en est l’écosystème dédié avec des gigafactories, que le Maroc s’apprête à lancer.

Le Royaume s’est également spécialisé dans d’autres secteurs, comme les mines, le textile, l’électronique ou encore l’industrie 4.0. A ces secteurs s’ajoute aussi celui de l’hydrogène vert, que le Maroc envisage d’investir pleinement. Autant d’éléments qui confirment l’élan de l’industrie nationale, dont une feuille de route est attendue prochainement.

Le Roi Mohammed VI avait tracé les grandes lignes de cette feuille de route, en marge de la première édition de la journée nationale de l’industrie. Cette nouvelle phase doit faire entrer le Maroc dans une «nouvelle ère industrielle». La nouvelle vision doit donc capitaliser sur les acquis et renforcer l’attractivité du secteur.

Par Khalil Rachdi
Le 30/07/2023 à 18h08