Comme Le360 vous l'a précédemment annoncé, le Maroc a commencé à recevoir cette semaine les premières cargaisons de gaz empruntant le Gazoduc Maghreb-Europe en flux inversé, depuis la péninsule ibérique. Révélée par des médias espagnols, l’information n’a toujours pas fait l’objet d’une annonce officielle.
Interrogée à ce sujet hier, mercredi 29 juin, au cours de l’émission «Confidences de presse» sur 2M, Leila Benali, ministre de la Transition énergétique, n’a ni confirmé ni infirmé le redémarrage du GME en flux inversé: «comme convenu avec nos partenaires, nous travaillons dans la sérénité. En toute transparence, nous allons communiquer sur le sujet en temps opportun», s'est contentée de déclarer la ministre.
Le lundi 20 juin dernier, en réponse à une question orale du groupe USFP à la Chambre des représentants, Leila Benali a fait savoir que «le Maroc signera son premier contrat d’achat de gaz naturel sur le marché international la semaine prochaine au plus tard».
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Une source proche du dossier a assuré, interrogée par Le360, que ce premier contrat d'achat de gaz naturel liquéfié (GNL) engagé par le Royaume ne sera signé ni avec le Qatar ni avec Israël, rejetant ainsi les rumeurs qui circulent à ce sujet.
Le Qatar est l'un des principaux producteurs mondiaux de gaz naturel liquéfié, avec les Etats-Unis et l'Australie. Longtemps numéro Un mondial, l’émirat s'est fait dépasser par l'Australie en 2019, avant que la donne change suite à la montée en puissance des producteurs américains.
Les Etats-Unis devraient devenir cette année le premier producteur mondial de GNL. Une domination acquise en moins de dix ans grâce aux gaz de schiste et à la mise en service de plusieurs unités de production géantes sur les côtes du Texas et de la Louisiane.