Pas moins de 4 webinaires régionaux ont ainsi été organisés durant la période allant du 22 avril au 12 mai 2021. Ces rencontres qui visent à échanger autour de semis direct, partie intégrante de l’agriculture de conservation, sont partagées en direct sur les réseaux sociaux avec la participation des différents acteurs du secteur agricole, souligne le groupe OCP dans un communiqué.
Pour rappel, l’objectif principal du programme de semis direct Al Moutmir est de contribuer aux efforts fournis par le ministère de l’Agriculture en vue de favoriser le développement d’une agriculture prospère, durable et résiliente aux effets des changements climatiques, poursuit la même source.
Le programme de cette deuxième phase 2020-2021 a touché, jusqu’ici, plus de 1.500 ha au niveau de plus de 100 localités, dans 23 provinces réparties sur différentes zones agro-climatiques avec accompagnement de plus de 40 organisations professionnelles porteuses et plus de 3.000 agriculteurs bénéficiaires.
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Il cible les grandes familles de cultures annuelles pratiquées dans notre pays, à savoir les céréales, légumineuses en premier lieu, mais aussi d’autres cultures à fort potentiel comme les oléagineuses. La campagne agricole continue avec les cultures printanières.
De plus, en suivant un dispositif scientifique adapté, 624 plateformes de démonstrations (PFD) céréales et légumineuses dédiées au semis direct ont été installées sur une superficie de plus de 312 ha chez plus de 156 agriculteurs de 20 provinces réparties dans les différents étages agro-climatiques.
Ces résultats viennent consolider ceux obtenus durant la première phase, pour confirmer que l’agriculture de conservation, associant le système de semis direct, une rotation culturale adéquate et le maintien des résidus de cultures, représente une solution fiable et durable pour faire face aux aléas climatiques et à la rareté de l’eau, surtout dans les zones arides où les rendements biologiques et en grain occupent une place primordiale, surtout pour les agriculteurs-éleveurs
