Green finance: le Maroc sur le podium de la région MENA

DR

Revue de presseKiosque360. Seuls trois pays de la région MENA, les Émirats Arabes Unis, le Maroc et l’Égypte ont émis des obligations vertes (green bonds), indique le rapport du programme des Nations Unies pour l’environnement. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien Les Inspirations Eco.

Le 18/01/2023 à 20h57

L’information ressort dans le rapport du programme des Nations Unies pour l’environnement, intitulé: «S’adapter à un nouveau climat», relayé dans l’édition du jeudi 19 janvier du quotidien Les Inspirations Eco. Le Maroc figure au top 3 des pays de la région MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord) en matière de finance verte. Le Royaume tire ainsi son épingle du jeu en matière de finance durable et de gestion ESG (Environnement, social et gouvernance).

Le rapport renseigne que de nombreux pays de la région MENA ont adopté des stratégies de croissance verte. Cependant, leurs progrès dans l’alignement des systèmes financiers nationaux sur les besoins et les objectifs de développement durable sont variés. L’exemple donné est le cas des Émirats Arabes Unis qui sont à la pointe des pratiques des finances durables dans la région.

«Le Maroc est à un stade avancé et l’Égypte s’est mise au climat finance dans certaines de ses politiques de développement vert/durable et de finance durable, stratégies et plans de dépenses publiques. La Jordanie et Bahreïn se sont engagés à aligner leurs systèmes financiers pour financer leur programme de développement durable», indique le quotidien, citant le rapport.

L’autre information révélée et non des moindres est que les six pays ont mis en place des directives ESG, tout en misant sur le reporting développement durable, à l’exception de l’Arabie Saoudite. Au sujet des innovations sur les marchés financiers, seuls trois pays - les Émirats Arabes Unis, le Maroc et Égypte - ont émis des obligations vertes (green bonds).

Globalement, le document fournit une évaluation du risque physique de la gestion et l’adaptation au climat au niveau des banques, tout en livrant une proposition d’accélération de la résilience des établissements bancaires face au changement climatique. Une donne qui n’épargne aucun continent.

Le rapport traite également des impacts du changement climatique ainsi que de la façon dont les banques réagissent à ces impacts physiques. Les auteurs dressent l’état actuel du financement de l’adaptation, le contexte dans lequel les banques doivent identifier, évaluer et répondre aux impacts physiques du climat ainsi que des obstacles et des recommandations pour accélérer et augmenter le financement de l’adaptation dans la région.

Par Nabil Ouzzane
Le 18/01/2023 à 20h57