Green bonds: un avenir certain au Maroc

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Revue de presseKiosque360. Pour Youssef Rouissi, directeur général adjoint de la banque de financement et d’investissement du groupe Attijariwafa bank, les green bonds ne sont pas un simple effet de mode et ont un réel potentiel au Maroc.

Le 14/11/2016 à 23h52

En dépit de la multiplication des émissions (Mazen, BMCE Bank of Africa...), le potentiel ainsi que les perspectives des «green bonds» au Maroc restent quelques peu méconnus. Youssef Rouissi, directeur général adjoint de la banque de financement et d’investissement du groupe Attijariwafa bank, tente ainsi de nous éclairer dans une interview accordée à L‘Economiste du 15 novembre.

Son regard sur le guide sur les «green bonds»Ce guide permettra aux investisseurs et émetteurs potentiels de bénéficier d‘une démarche précise et transparente pour l’émission de cette catégorie de titres à travers l’instauration de principes, d’exigences et de bonnes pratiques. Il clarifie le rôle ainsi que les prérogatives de chaque intervenant pour faciliter les procédures inhérentes à ces émissions. 

Les garanties Avant toute émission, les titres labélisés green bonds doivent être certifiés par des organismes de renommée internationale. Une certification qui induit une transparence, une évaluation du caractère responsable du projet, ainsi qu'une communication périodique sur le projet financé et son impact environnemental.

Le potentiel Les green bonds sont une alternative pour les investisseurs qui veulent diversifier leurs placements. Ces obligations sont une nouvelle classe d'actifs, appelée à se développer pour accompagner la transition énergétique du pays.

Scoring des clients écolos«Les bailleurs de fonds effectuent une évaluation précise et détaillée de l’aspect environnemental des projets verts qu’ils financent». L’évaluation exige aussi une certification auprès d’organismes de renom, la publication de rapports techniques et permet de valider, tout au long de la mise en place du projet, la fiabilité et le respect des contraintes environnementales. «Bien entendu, les critères de rentabilité, d'équilibre économique et de solvabilité des projets financés demeurent également pleinement applicables».

Par Rachid Al Arbi
Le 14/11/2016 à 23h52