Errachidia: un accord de gestion participative de la nappe phréatique entre les ministères de l’Eau et de l’Agriculture

Les ministres de L’Equipement et de l’Eau, Nizar Baraka, et de l’Agriculture, Mohammed Sadiki, ont signé, vendredi 28 octobre 2022, un contrat de gestion participative de la nappe phréatique de Meski-Boudenib.

Les ministres de L’Equipement et de l’Eau, Nizar Baraka, et de l’Agriculture, Mohammed Sadiki, ont signé, vendredi 28 octobre 2022, un contrat de gestion participative de la nappe phréatique de Meski-Boudenib. . DR

Pour faire face au stress hydrique dont souffre le Maroc, le ministère de l’Eau et celui de l’Agriculture ont signé, vendredi 28 octobre 2022, un accord de gestion participative de la nappe phréatique de Meski-Boudenib, dans la province d’Errachidia.

Le 29/10/2022 à 19h45

Les ministres de L’Equipement et de l’Eau, Nizar Baraka, et de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et forêts, Mohammed Sadiki, ont signé ce vendredi 28 octobre 2022 un contrat de gestion participative de la nappe phréatique de la province d’Errachidia permettant la mise en œuvre d’un plan d’actions pour harmoniser les efforts de tous les intervenants au niveau régional dans la gestion de l’eau et son exploitation.

Cet accord, qui fait suite aux orientations royales concernant l’exploitation rationnelle des eaux souterraines, concerne la nappe phréatique de Meski-Boudenib couvrant les deux communes Oued Naam et Chorfa Mdaghra de la province d’Errachidia sur 20.000 km² entre le Haut Atlas au Nord et les affleurements de l’Anti-Atlas et la Hamada du Guir au Sud. Cette zone connaît actuellement un important développement agricole, notamment par l’extension des superficies de plantations du palmier dattier, souligne un communiqué conjoint des deux départements ministériels.

Pour assurer une maîtrise de la demande en eau des projets agricoles en adéquation avec les ressources en eau mobilisables dans la zone, et assurer une gestion durable des ressources en eaux souterraines de la nappe, le contrat de gestion participative prévoit un plan d’action à 3 niveaux.

- Les aménagements hydrauliques pour la conservation et la restauration de la nappe et en particulier la construction d’un deuxième barrage (Kheng Grou) pour l’irrigation et la recharge de la nappe, la réhabilitation des aménagements hydro-agricoles dans les périmètres d’irrigation traditionnelle et l’instauration de périmètres de sauvegarde et d’interdiction dans les zones d’alimentation des khettaras.

- L’économie et la valorisation de l’eau par l’installation des compteurs au niveau de l’ensemble des points de prélèvement d’eau situés dans le périmètre du contrat de gestion participative de la nappe et le renforcement des capacités de la police de l’eau.

- Le renforcement de la sensibilisation et de la communication entre les différents intervenants pour une gestion durable des ressources en eau.

Par Safae Hadri
Le 29/10/2022 à 19h45