«Le Maroc marche à pas sûrs dans l’opérationnalisation de sa stratégie énergétique lancée en 2009», écrit La Vie Éco dans sa livraison hebdomadaire. Preuve en est, le nouveau dispositif légal émanant du ministère de la Transition énergétique et du développement durable. Publié fin septembre dans le Bulletin officiel, cet arrêté précise, entre autres, les zones désignées pour recevoir les sites de développement de projets de production de l’énergie électrique à partir d’énergie solaire.
Ce nouveau dispositif devrait constituer un nouveau levier des plus importants pour le développement de la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique du Royaume, explique La Vie Éco. En effet, l’arrêté signé par la ministre de tutelle, Leila Benali, constitue «une inflexion qui attend d’être activée depuis plus d’une dizaine d’années», poursuit l’hebdomadaire. Désormais, le département de la Transition énergétique pourra délivrer les autorisations de production aux développeurs privés.
Toujours selon La Vie Éco, le nouveau dispositif n’est pas un acte isolé. En effet, ce nouvel instrument, décliné par un zoning qui couvre pratiquement tout le territoire national, est «une pierre centrale qui se greffe dans l’édifice de la stratégie énergétique nationale, plus particulièrement sur son volet des énergies renouvelables», peut-on lire dans les colonnes de l’hebdomadaire.
Du Nord aux provinces du Sud, en passant par le littoral méditerranéen, l’Oriental et le Sud-Est, ce nouveau dispositif prône une logique de décentralisation-régionalisation de la production de l’électricité. «Son principal objectif: répondre aux besoins des différents consommateurs d’électricité, aussi bien les citoyens que les unités productives», explique le quotidien. Un contexte qui devrait avoir des effets plausibles sur les prix, selon la même source.
Par ailleurs, il est à noter que ce dispositif s’inscrit dans une philosophie plus globale qui, grâce à la loi et ses déclinaisons par arrêtés, mais aussi grâce à l’étendue des zones concernées, devrait permettre l’entrée en action d’opérateurs privés aussi bien locaux qu’étrangers. «Résultat escompté: des investissements conséquents, doublés de création de plus de valeur ajoutée, mais aussi d’opportunités d’emplois dans lesdites zones», conclut La Vie Éco.