En 2024, les recettes ordinaires de l’État ont augmenté de 14,6%

Mustapha Baïtas, porte-parole du gouvernement et ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement, le 9 janvier 2024. (Y.Mannan/Le360)

Le 09/01/2025 à 16h56

VidéoLes recettes ordinaires de l’État ont réalisé un important bond en 2024, atteignant 371,6 milliards de dirhams, soit une évolution de 14,6% par rapport à 2023, a indiqué jeudi le porte-parole du gouvernement, Mustapha Baïtas.

«Sur ce montant, les recettes fiscales ont particulièrement augmenté pour se chiffrer à 35,9 milliards de dirhams (MMDH), soit une hausse de 13,6% par rapport à 2023», a précisé Mustapha Baïtas, porte-parole du gouvernement et ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement. La TVA (taxe sur la valeur ajoutée) a représenté dans son ensemble 12 MMDH répartis à parts égales entre les recettes de la TVA sur les importations (6 MMDH) et la TVA sur les produits intérieurs.

L’impôt sur le revenu (IR) a quant à lui enregistré une recette en hausse de 9 MMDH, l’impôt sur les sociétés a augmenté de 8 MMDH, la taxe de consommation de 3,7 MMDH, les taxes sur l’enregistrement et les timbres ont grimpé de 1,5 MMDH et les taxes douanières ont connu une hausse de 1,4 MMDH.

Sur un autre chapitre, Mustapha Baïtas a ajouté que «le déficit budgétaire de 2024 se stabilisera à une limite de 4%», c’est-à-dire «une tendance à la baisse». En 2023, ce déficit était de 4,3%. «Nous contrôlons ce déficit grâce à l’amélioration des recettes ordinaires», a-t-il souligné.

Au début de sa conférence hebdomadaire, le responsable gouvernemental a précisé que le montant des avoirs déclarés dans le cadre de l’amnistie fiscale avoisine les 127 MMDH, une somme jamais égalée dans les précédentes amnisties.

En retenant la contribution libératoire de 5% prélevée sur ces montants, l’opération devrait drainer environ 6 MMDH de recettes fiscales, qui vont apparaître dans le budget général de l’État au titre de l’année 2025 (les banques doivent verser ces prélèvements au Trésor dans le mois qui suit le dépôt de la déclaration.

Par Mohamed Chakir Alaoui et Yassine Mannan
Le 09/01/2025 à 16h56