Bonne nouvelle pour le gouvernement Benkirane. Le Maroc a amélioré sa position dans l’édition 2015 du classement Doing Business de la Banque mondiale relatif au climat des affaires. Dans sa livraison de ce mercredi 29 octobre, L’Economiste rapporte que "le Maroc a progressé de 16 rangs, se hissant à la 71e position sur 189 pays. Il est juste derrière le Ghana et devance la Mongolie et le Guatemala". Et de préciser que le royaume "est loin derrière la Tunisie classée au 60e rang malgré la situation politique et les troubles liés à l’insécurité à la frontière libyenne, ou encore la Turquie, 55e du classement". Toujours selon le quotidien économique, le Maroc a gagné de bons points dans plusieurs domaines: autorisation de construire, raccordement de l’électricité, accès au financement, commerce transfrontalier, paiement des impôts et transfert de propriété.
Autre bonne nouvelle pour l’Exécutif: celle du maintien par Fitch Ratings de sa notation attribuée au Maroc. On apprend, sur les colonnes du Matin et d’Aujourd’hui Le Maroc, que l’agence de notation mondiale a confirmé, le 24 octobre, les notes BBB du royaume aussi bien pour ses dettes à long terme en devises qu'en monnaie locale avec perspectives stables. Dans une note, Fitch Ratings souligne que "les notes du Maroc sont soutenues par la stabilité macroéconomique et politique du pays dans un environnement régional et international instable ainsi que par la résilience de la croissance du PIB en dépit d’une baisse de la demande extérieure provenant de l’Europe, le principal partenaire économique du Maroc". L’agence de notation relève toutefois que "les indicateurs sociaux du Maroc restent globalement plus faibles que ceux des pays pairs".
Une chose est sûre: le gouvernement Benkirane n’hésitera pas à exploiter sur le plan politique l’amélioration du classement du Maroc dans le Doing Business 2015 et le maintien de la notation de Fitch Ratings. L’objectif étant de justifier l’efficacité de son action. Toujours est-il qu'en matière d’amélioration du climat des affaires, il reste beaucoup à faire et le Maroc a tous les atouts pour améliorer son rang. Les patrons ne cessent d’ailleurs de le répéter: le gouvernement dispose de tous les moyens, notamment au niveau législatif, pour faciliter l’investissement aussi bien aux opérateurs locaux qu’internationaux.