Commerce extérieur: la Corée du Sud souhaite signer un accord de libre-échange avec le Maroc

La conférence Morocco Now de promotion de la plateforme industrielle marocaine, organisée à Séoul le 6 juillet 2022.

Lors de la conférence Morocco Now de promotion de la plateforme industrielle marocaine, organisée à Séoul le 6 juillet 2022.. Morocco Now

Le Maroc figure sur la liste des sept pays avec lesquels la Corée du Sud souhaite signer un accord de libre-échange. L’annonce en a été faite ce vendredi 25 août par le ministère sud-coréen du Commerce, de l’Industrie et de l’Énergie.

Le 25/08/2023 à 13h32

La Corée du Sud étudie l’établissement d’un accord de libre-échange (ALE) avec le Maroc. C’est ce qu’a annoncé ce vendredi 25 août son ministère du Commerce, de l’Industrie et de l’Énergie, d’après l’agence de presse sud-coréenne Yonhap. Le Royaume figure en effet sur une liste des 7 pays avec lesquels Séoul souhaite nouer un partenariat économique, aux côtés du Kenya, de la Thaïlande, de la Tanzanie, du Pakistan, de la Serbie et de la République dominicaine.

D’après le ministère sud-coréen, ces futurs accords commerciaux devraient stimuler la croissance et permettre au pays de diversifier davantage son portefeuille commercial. Un objectif explicité par Roh Keon-Ki, vice-ministre chargé des négociations commerciales, qui estime que ces États «peuvent servir de tête de pont à la Corée du Sud pour étendre son réseau commercial».

La composition de la shortlist se justifie par le fait que «ces sept pays ont un fort potentiel de croissance et disposent d’une grande marge de manœuvre pour une coopération mutuellement bénéfique avec la Corée du Sud», argumente le même responsable.

Avant l’établissement d’un ALE en bonne et due forme, le gouvernement sud-coréen prévoit de signer, dans un premier temps, un accord de partenariat économique (APE) visant «à établir un réseau commercial mutuellement bénéfique avec les pays partenaires».

Cette annonce intervient près de deux semaines après l’obtention par le Maroc du statut de «Partenaire de dialogue sectoriel» auprès de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN), lors de la 56ème réunion des ministres des Affaires étrangères des pays membres, tenue les 11 et 12 juillet dernier à Jakarta, en Indonésie. Le Royaume est le premier pays africain à bénéficier d’un tel statut.

Si un ALE avec la Corée du Sud venait à se concrétiser, il permettrait également au Maroc de diversifier ses partenaires et de renforcer ses échanges commerciaux. Reste maintenant aux négociateurs des deux pays à établir les termes de l’accord, en définissant les secteurs que chaque partie entend ouvrir ou protéger.


Par Elimane Sembène
Le 25/08/2023 à 13h32

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Le Maroc va perdre des milliards de revenus en droits de douanes, sans oublier que les produits sud coréens sont beaucoup plus compétitifs que les nôtres ( lg, samsung, hyundai...), on va creuser notre déficit commercial aux abysses..... C'est une mauvaise idée , d'ailleurs tous les accords de libre échange signés se sont révélés désastreux pour notre balance commerciale, vidant nos réserves en devises

Oui mais bien sûr! Et comme ça; ils vont nous filer aussi des produits chinois pour échapper aux frais de douane, comme c'est le cas actuel avec la Turquie, l'Égypte et la Tunisie. Il n'ya pas assez de contrôles rigoureux au Maroc pour arrêter ce massacre et protéger nos propres entreprises de la concurrence déloyale de la part d'autres pays avec qui on a signé les yeux fermés.

Chaque nation quand elle etudie une ale libre échange elle regarde ces forces et faiblesse et les eventuels benefices a engendrer mais notre pays fait des accords avec des pays plus developpes et aucun de ces accords commerciaux le citoyen marocain n est gagnant ni les industriels ni les agriculteurs alors pour qui ?

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