En 2022, le secteur des assurances maintient le cap des chantiers structurants, pour accompagner de manière dynamique les stratégies nationales que ce soit dans l’infrastructure, la santé, la formation, la connectivité ou encore la promotion du secteur privé.
«La transformation du secteur des assurances passe par sa mue digitale, dont le principal objectif est d’accompagner les assurés et les bénéficiaires de prestations, de plus en plus connectés», indique le quotidien Les Inspirations Eco dans son édition du mercredi 30 novembre.
C’est ainsi que la Fédération marocaine des sociétés d’assurances et de réassurance (FMSAR) a annoncé, il y a quelques semaines, la généralisation du e-constat. «L’application, qui est désormais opérationnelle dans toutes les villes du Royaume, garantit la dématérialisation du constat amiable papier en générant un constat électronique. Elle permet de reproduire la même présentation et les mêmes informations présentes dans le constat en format papier», lit-on. Cette application, développée sous l’égide de la FMSAR, est installée exclusivement sur les téléphones mobiles des agents-constateurs. Elle permet de déclarer facilement et rapidement un accident matériel aux entreprises d’assurances.
Autre étape franchie, le développement de la micro-assurance au Maroc, à travers l’élaboration d’un cadre réglementaire dédié à cette activité. Concrètement, L’Autorité de contrôle des assurances et de la prévoyance sociale (ACAPS) s’est attelée à lancer la micro-assurance par voie de circulaire, en attendant de concevoir un cadre légal spécifique dans le Code des assurances.
Un projet de texte vient d’ailleurs d’être soumis au ministère de l’Économie et des finances. «L’ACAPS a conçu des modèles-type de contrat de micro-assurance destinés aux entreprises d’assurances pour les aider à désigner leurs produits», précise le journal.
S’il est un sujet qui continue de préoccuper le secteur, et sur lequel aucune avancée n’a été réalisée, c’est bien celui du recouvrement. Les outils monétiques peuvent servir à améliorer ce process et le sécuriser, aussi bien pour les assurés que pour les intermédiaires et les compagnies.
«Nous vous proposons de mener ensemble une réflexion dans ce sens et d’étudier la possibilité d’utiliser les nouvelles technologies de paiement, pour vous libérer du bon vouloir de l’assuré en termes de paiement, assurer la remontée du cash et recevoir la commission dans la foulée», a déclaré Mohamed Hassan Bensalah, président de la FMSAR, cité par le quotidien. Le projet pourrait porter, dans un premier temps, sur l’assurance automobile, avant d’être étendu à d’autres natures de risques.