Casablanca: la commune notifie ses arrêtés à 3.300 cafés les appelant à régulariser leur situation fiscale

Nabila Rmili, présidente du conseil communal de Casablanca. 

Nabila Rmili, présidente du conseil communal de Casablanca.  . DR

Le Conseil communal de Casablanca a notifié, par écrit, ses arrêtés à 3.300 cafés sis dans quatre arrondissements de la métropole. L’objectif? «Appeler les cafetiers à régulariser leur situation fiscale vis-à-vis de la commune», a précisé Nabila Rmili, maire de Casablanca, ce mercredi 19 octobre 2022.

Le 20/10/2022 à 08h04

La maire de Casablanca, Nabila Rmili, use de tous les moyens à sa disposition pour développer les recettes du Conseil communal. Elle a annoncé, lors de la deuxième partie de la session d’octobre du Conseil, tenue ce mercredi 19 octobre 2022, avoir déjà notifié, par écrit, ses arrêtés à 3.300 cafés pour qu'ils régularisent leur situation fiscale vis-à-vis de la commune.

Il s’agit plus particulièrement des taxes sur l’occupation du domaine public (ODP) concernant la période 2019-2020, a précisé la maire de la métropole. Ces notifications concernent les cafés sis dans les préfectures d’arrondissements de Casablanca Anfa, Roches noires, Sidi Belyout et Maârif, a-t-elle poursuivi.

«Les fonctionnaires des différentes préfectures d’arrondissements sont mobilisés pour poursuivre cette démarche qui vise aussi à récupérer une partie du restant à recouvrir», a-t-elle annoncé.

Pour rappel, la présidente du Conseil communal de Casablanca avait affiché, lors de la session du mercredi 5 octobre, sa détermination à augmenter les recettes de la ville. «On table sur une hausse de 10% du budget du Conseil communal au titre de l’année 2023. On prévoit de récolter 4,2 milliards de dirhams ce qui sera une première pour le Conseil», avait-elle annoncé.

Et dans cette optique, elle s’est attaquée, entre autres, à «ceux qui ne s’acquittent pas de leurs taxes et impôts», mais aussi aux «fraudeurs fiscaux».

«Nous avons constaté que la valeur déclarative au niveau des services des impôts n’est pas équivalente à la valeur déclarative au niveau de la commune», fulmine Nabila Rmili, selon laquelle «la loi nous permet de contrôler ces établissements. Aujourd’hui on va utiliser ce droit, car c’est un devoir et une nécessité loin de toute complaisance et abus».

Le 20/10/2022 à 08h04