A Guercif, la récolte des abricots démarre sur fond d’optimisme des agriculteurs

Mohammed Chellay / Le360

Le 11/06/2022 à 20h20

VidéoA Guercif, la récolte des abricots est entamée, et la production de cette saison s’annonce fructueuse, redonnant de l'espoir aux agriculteurs de la région. Reportage.

Au Maroc, la récolte des abricots se déroule de juin à novembre, lorsque ces fruits à noyau sont complètement mûrs. A Guercif, dans la région de l’Oriental, la cueillette est entamée, et les agriculteurs semblent optimistes quant à la production de cette saison agricole.

Dans une déclaration pour Le360, Zakaria Chachoua, qui gère une exploitations d'abricots dans la commune de Lamrija, dans la région de Guercif, a indiqué que «la culture de l’abricot s’est fortement développée dans cette région, tant en termes de superficies plantées qu’en termes de variétés cultivées. La saison agricole commence par des analyses du sol. S’ensuivent l’étape de l’élimination des mauvaises herbes, ainsi que celles de l’entretien des puits et du contrôle du système d’irrigation goutte à goutte».

«La troisième étape de cette chaîne de production est le processus de fertilisation organique des arbres. La récolte vient en dernier lieu. Celle-ci a commencé il y a quelques jours», a poursuivi l'agriculteur, soulignant son optimisme malgré le déficit pluviométrique de cette année. De plus, «les efforts fournis par le ministère de l’Agriculture au niveau régional, en l’occurrence la mise en place du système goutte à goutte, nous a permis de quelques pertes», a-t-il ajouté.

De son côté, Abderrahmane Anaflouss, directeur provincial de l’agriculture à Guercif, a précisé que la superficie plantée en abricots dans l’Oriental s’élève à 1.350 hectares, dont 450 hectares dans la province de Guercif, avec une production qui a dépassé 11.000 tonnes durant la saison agricole 2019-2020, soit un rendement moyen évalué à 8,7 t/ha.

Quant aux variétés plantées, elles sont au nombre de quatre: «Les plantations d’abricotiers sont dominées surtout par les variétés Maoui (39%), Soledane (33%) et Canino (27%), en plus de la variété locale qui ne représente que 1% de la superficie globale», fait savoir ce responsable.

Il a tenu, à cette occasion, à mettre en avant l’intérêt particulier accordé par le ministère de l’Agriculture à cette filière, formulant le souhait de voir ces efforts se poursuivre, notamment en termes d’appui aux petits agriculteurs, ainsi que de renforcement et de valorisation de la production.

Par Mohammed Chellay
Le 11/06/2022 à 20h20