La maison est connue pour privilégier l'éclectisme à la thématique. C'est un choix auquel elle ne déroge pas. De Laurent Lazareff à Tayeb Lahlou -pour ne parler que des moins cotés-, en passant par Farid Belkahia, le spectre est large.
Sauf que cette fois-ci, un fort "chergui chamali" souffle sur la sélection. Ce n'est pas pour nous déplaire.
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Le catalogue comprend certes des noms aussi "hors-sujet" qu'une Chaïbia - très belle pièce!- un Rabi', ou même cette artiste française du XXe siècle qu'est Odette Bruneau. Mêlant allègrement peinture moderne marocaine et orientaliste. Mais une bonne partie des œuvres proposées à la vente proviennent d'artistes fortement estampillés "Chamal".
Citons, au hasard de nos inclinations, un très beau "Garde royal", datant de 1950, signé Meriem Meziane -fille de l'unique Maréchal de l'histoire de l'Armée royale, une des premières peintres marocaines confirmées de l'histoire de l'art nationale. Prix d'appel: entre 220.000 et 250.000 dirhams.
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Sinon, il y a deux très beaux "bleus" de Melehi, ce Zaïlachi. Récents.
Une nature morte de l'étonnant Claudio Bravo, l'hyperréaliste à l'aura internationale, qui avait, de son vivant, élu domicile à Tanger et donc fait du Maroc sa terre d'adoption.
Et puis, évidemment, des Cruz Herrera, incontestablement le peintre espagnol marocaniste le plus coté. Dont un fort charmant "Jeune porteur de cruche", lancé entré 90.000 et 100.000 dirhams.
À noter, un très étonnant Ben Cheffaj. Minimaliste. Extrêmement moderne. Datant de 1965. Entre 80.000 et 10.000 dirhams.

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Avis aux collectionneurs.
La vente aux enchères aura lieu dimanche 28 avril, à l'Hôtel Hilton, à Tanger.









