Le collectif des métiers de l’audiovisuel a vu le jour il y a un an et demi. Mais avec la crise du Covid-19, ses initiateurs, le tandem composé du cinéaste Nabil Ayouch et du producteur Khalid Nokri n’ont encore rien dit sur les objectifs de cette association.
Mais dans une déclaration pour Le360, Khalid Nokri explique que ce collectif a pour intention d’amorcer plusieurs chantiers pour la réforme du secteur de l’audiovisuel dont le nouveau statut du Centre cinématographique Marocain (CCM), diversifier les sources de financement des productions télévisées et que les chaînes nationales ne soient pas l’unique pourvoyeur de fonds de financement des téléfilms, des séries et des sitcoms.
Les membres du collectif, composé également de scénaristes et d’acteurs, dont Mouna Fettou, Bouchra Malak et Driss Roukh, ont pu obtenir du directeur du pôle audiovisuel public, Fayçal Laaraïchi le financement des rediffusions. «Les acteurs, réalisateurs et producteurs seront payés pour chaque nouvelle diffusion à la télé. C’est valable pour toutes les productions y compris celles qui sont diffusées en dehors de la période du mois de ramadan», Khalid Nokri.
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Par ailleurs, le pourcentage qui varie en fonction du rôle dans la production audiovisuelle (série, feuilleton, sitcom, téléfilm…) n’a pas encore été défini.
Autre recommandation du collectif: celui d’autoriser les placements de produits dans les productions télévisées. Mais pour l’instant, la loi relative à la communication audiovisuelle ne le permet pas. L’idée consistera donc de proposer un amendement au texte de loi actuellement en vigueur.









