Ainsi entre deux chapelets d’insultes, un verset du Coran prononcé pour se dédouaner, une panoplie de filtres de beauté activée et un gros plan sur une paire de seins siliconés, on enjoint sa communauté à passer à la caisse. «T3awnou m3aya al khout»… cette supplique est passée des trottoirs gris de la ville aux live bariolés de TikTok, preuve qu’aujourd’hui la mendicité a changé de visage et de lieu.